Patrick Carpentier a été présenté au Centre Bell de Montréal mardi.

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«La première fois que je me suis assis dans une voiture Nascar, je me suis senti comme dans une voiture d’occasion… sur les stéroïdes !»

Patrick Carpentier, grand amateur de circuits ovales, est tombé amoureux de la Nascar dès ses premiers essais. Mardi soir, au Centre Bell, l’écurie Gillett Evernham Motorsports a officiellement confirmé l’arrivée de Carpentier en Nascar. Le pilote canadien de Joliette courra autant en Nascar Nationwide Series qu’en Nascar Sprint Cup, la saison prochaine. Il y a un an à peine tout ceci semblait irréalisable.

«Il y a un an, j’étais sur ma ferme à creuser des trous, a raconté le sympathique pilote. Mais les planètes se sont alignées. Avec l’aide de Robert (son agent Robert Desrosiers), on a pu obtenir un bon volant pour la course de Montréal et, grâce à ma pole position, j’ai eu un appel le lundi matin pour faire des essais en Nextel.»

Depuis, tout s’est enchaîné comme dans un rêve pour le pilote âgé de 36 ans. Mardi, il avait d’ailleurs toujours du mal à y croire.

En rejoignant l’écurie dont George Gillett s’est fait partenaire en mai dernier, Carpentier est donc devenu un membre de la famille du Canadien, le célèbre club de hockey sur glace de Montréal appartenant à la famille Gillett. C’est pourquoi Foster Gillett, associé délégué de l’écurie Gillett Everham, lui a remis un maillot du Canadien floqué du numéro 10, le numéro que portera la Dodge de Carpentier en 2008.

Puis, avant le match du Tricolore (l’autre surnom de l’équipe du Canadien), Carpentier a été présenté au public du Centre Bell (l’antre du Canadien), qui l’a chaleureusement accueilli.

Le passage de Patrick Carpentier et de Jacques Villeneuve en Nascar démontre à quel point le stock car est en progression au Québec. Car il y a aussi Andrew Ranger, qui court en Nascar Canadian Tire, et Bruno Spengler en DTM. Même Alex Tagliani songe à faire le saut.

Carpentier estime que le public québécois va adopter la Nascar.

«Les gens aiment l’imprévu, a-t-il expliqué. Or, à Montréal, on a vécu une course fantastique avec une fin imprévisible. À Watkins Glen, je suis sorti de piste quatre fois et je revenais de l’arrière chaque fois. En plus, je crois qu’avec la présence de Jacques (Villeneuve), les gens vont adorer.»