Kyle Busch s'impose – encore – en NASCAR Sprint Cup

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© Chris Graythen/Getty Images

Après que Kyle Busch ait mené pas moins de 165 tours lors de l’épreuve des LifeLock.com 400 samedi soir sur le Chicagoland Speedway, le double champion en titre de la NASCAR, Jimmie Johnson a réussi à prendre l’avantage pour la première fois de la journée à 17 tours de l’arrivée. Johnson semblait en mesure de s’imposer et ainsi mettre fin à la domination de Busch.

Mais David Gilliland a explosé son moteur et a forcé les officiels à neutraliser la course à cinq tours de la fin alors que Johnson avait largement fait le trou avec ses poursuivants. Revenu dans son pare-choc arrière, lors du dernier restart, Busch a bondi et a passé Johnson dans la ligne droite arrière à deux tours de l’arrivée.


© Chris Graythen/Getty Images

Le conte de fée continue donc pour Busch, qui a remporté samedi sa septième victoire de la saison en NASCAR Sprint Cup au volant de sa Toyota n°18 de la Joe Gibbs Racing. Le plus jeune des frères Busch s’était déjà imposé la vielle en NASCAR Nationwide Series – la cinquième fois de la saison – et deux fois en NASCAR Craftsman Truck.

C’est lui qui a mené le plus de tours sur le Chicagoland Speedway et sa seule erreur de la soirée, il l’a commise en plantant sa Camry dans la boue à l’intérieur de l’ovale après la course.

Busch était très confiant et n’a d’ailleurs toujours pas compris comment Johnson avait réussi à le passer.

« Je ne sais pas comment il a fait ça. J’ai presque baissé les bras quand je l’ai vu s’éloigner, mais mon équipe n’a rien lâcher et ils m’ont poussé jusqu’au bout. »


© Chris Trotman/Getty Images for NASCAR

Derrière Busch et Johnson ont retrouve dans l’ordre Kevin Harvick, Greg Biffle, Tony Stewart, Brian Vickers, Matt Kenseth, David Ragan, Martin Truex, Jr., et Ryan Newman.

Le quadruple champion de la NASCAR, Jeff Gordon a terminé 11ème. Ni Gordon si son coéquipier Dale Earnhardt, Jr., n’ont été en mesure de jouer la victoire. Earnhardt a finalement terminé 16ème devant Mark Martin et Juan Pablo Montoya.

Carl Edwards, bien placé pour jouer les premiers rôles en fin de course est rentré aux stands au tour 237 en pensant avoir un pneu crevé. Après cela, il n’a plus été un acteur de la course. Il a terminé 32ème à un tour des leaders.

Il y a eu neuf drapeaux jaunes durant la course, dont plusieurs à cause de débris sur la piste. L’une de ces neutralisations est survenue au tour 237 quand Paul Menard a percuté l’arrière de la voiture de Jason Leffler, laissant des morceaux de carrosserie en plein milieu de la trajectoire.

Le départ de la course avait été donné après un spectaculaire survole de quatre F-14 et un meeting des pilotes un peu spécial en présence du « King », Richard Petty, dont on fêtait ce week-end le 50ème anniversaire de sa première apparition en NASCAR. Très populaire, le détenteur du record de victoires (200) a reçu une ‘standing ovation’ de la part des pilotes.


© Geoff Burke/Getty Images for NASCAR

Les choses ne se sont pas aussi bien passé pour J. J. Yeley puisque sa voiture a été retenue après le drapeau vert en raison d’un poids non conforme détecté lors des inspections d’avant course.

David Reutimann a lui aussi mal commencé puisqu’il a été serré contre le mur par Leffler après seulement quelques tours de course.

Busch a tout de suite fait le trou et s’est confortablement installé aux commandes du peloton en profitant de sa pole position décrochée suite à l’annulation des qualifications. A noter qu’une neutralisation était prévue au 35ème tour par la NASCAR pour permettre aux équipes de vérifier l’état d’usure de pneumatiques.

Au restart, Busch est reparti sur le même ryhtme, mais cette fois suivi par Edwards. Ce dernier a d’ailleurs réussi à prendre l’avantage au 45ème tour.

La Toyota n°11 de Denny Hamlin a rendu l’âme après 48 tours, forçant les officiels à neutraliser la course pour la deuxième fois. Cela a permis à Jeff Burton de revenir après qu’il ait manqué son stand lors du premier drapeau jaune.

Suite à cette séance de ravitaillements, c’est Gordon qui était en tête après avoir décidé de ne pas rentrer. Il devançait alors Biffle, Vickers, Newman et Busch.Après un long passage au garage et un changement du système d’allumage, Hamlin a repris la piste à quatre tours des leaders.

Au tour 58, Biffle a passé Gordon pour prendre la tête de peloton et le Top-10 comptait à ce moment Vickers, Busch, Stewart, Edwards, Kenseth, Johnson, Truex, Jr., et Harvick.


© Rusty Jarrett/Getty Images for NASCAR

Après 100 tours, Stewart passait en tête et Truex espérait bien pouvoir en faire de même. La troisième neutralisation de la soirée est survenue au tour 111 quand Michael Waltrip a été victime d’une erreur de Patrick Carpentier, dont la voiture est venue percuter le mur juste devant lui. Debout sur les freins, Waltrip a été percuter par Burton qui l’a envoyé en tête à queue dans la partie intérieure du circuit détrempée par la pluie.

20 tours plus tard, Busch pointait à nouveau à l’avant du peloton pendant que Kenseth plongeait dans le classement à cause d’une crevaison. Stewart était alors deuxième devant le jeune David Ragan. Les deux Toyota de la Red Bull Racing avec Allmendinger et Vickers pointaient juste derrière.

A la mi course et 130 tours, Edwards était sixième, Harvick septième et Martin huitième. Johnson et Biffle complétaient le Top-10.

Avec cette victoire, les frères Busch ont maintenant remporté quatre courses de suite: Kyle (trois) et Kurt (une). Pour trouver la dernière fois où deux frères ont remporté quatre victoires de suite il faut remonter à 1955 avec Tim (trois) et Fonty (une) Flock. Les frères Herb et Donald Thomas avaient également réalisé cette performance à la fin de la saison 1952.