2008, une saison à oublier pour Casey Mears

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La saison 2007 de Casey Mears avait été des plus moyennes malgré une victoire lors des Coca-Cola 600 sur le Lowe’s Motor Speedway. Cependant, l’espoir était permis pour Mears à l’entame de cette année 2008.

Malheureusement pour lui, le Californien de naissance n’est pas à la hauteur de ses trois coéquipiers et la différence a été saisissante dès les premières courses de la saison. Il faudra attendre la sixième course de la saison, sur le Martinsville Speedway, pour voir Mears terminer une course dans le top-10. Dans ce même intervalle de course, il allait abandonner à deux reprises.

Pire encore, au soir de la première épreuve disputée à Bristol, Casey Mears pointait à la trente-troisième place du classement et il n’était plus qu’à seize points d’une possible qualification au temps.

Heureusement pour lui, cette course de Martinsville allait lui permettre de prendre une bouffée d’oxygène. Vingt-deuxième au Texas, puis onzième à Phoenix, c’est à Talladega que Casey allait enregistrer son deuxième top-10 de l’année.

Mais la bonne dynamique allait partir aussi vite qu’elle était venue, puisqu’il n’allait pas faire mieux que dix-septième lors des six courses suivantes (de Richmond au Michigan inclus).

Sur le circuit routier de Sonoma, Casey Mears allait décrocher son seul top-5 de la saison, mais il était déjà trop tard. Sur la sellette depuis plusieurs courses, on apprenait quelques jours plus tard le départ de Mears de la Hendrick Motorsports au terme de cette saison.

La semaine suivante lors de la première course du New Hampshire, Mears terminait de nouveau dans le top-10, une septième place, et surtout il a mené la course. C’était la seconde fois de la saison qu’il pointait en tête d’un course. Après avoir mené une boucle sur le Lowe’s Motor Speedway, Mears a bouclé 53 tours en tête à Loudon. Il terminera la première moitié de la saison, par une trente-quatrième place à Daytona.

La spirale négative allait de nouveau frapper le pilote de la Chevrolet Impala SS n°5 lors de la seconde partie de la saison. En effet, de Chicago, théâtre de la dix-neuvième manche, à la course du Lowe’s, 31ème des 36 courses de la saison, Mears ne signera que quatre top-15 avec pour meilleur résultat une onzième place à Richmond.

Lors des cinq dernières courses de la saison, Mears réalisera deux top-10 – sixième à Martinsville, puis huitième à Homestead-Miami – il enregistrera aussi un abandon à Phoenix, son cinquième et dernier de la saison.

Au final Casey Mears a 6 top-10 dont un top-5. Il ne s’est élancé qu’à cinq reprises depuis les dix premiers et avec pour meilleure qualification une deuxième place lors de la course automnale de Talladega. Il n’aura mené que quatre courses et enregistré cinq abandons. Sur les trente-et-une courses qu’il a terminé, Mears ne s’est classé que seize fois dans le tour des leaders.

Nul doute que la Richard Childress Racing attend mieux de sa nouvelle recrue qui aura la chance de se retrouver dans l’écurie n°07, une équipe compétitive qui s’est qualifié pour le Chase lors des deux saisons précédentes.