Sarah Fisher prête pour le Kansas Speedway

Sarah Fisher débute sa saison sur le premier ovale du calendrier. Son programme en compte quatre dont : Kansas, Indianapolis, Kentucky et Chicago. En 2008 elle avait pris part à trois épreuves et espère doubler ce nombre cette année.

A son actif :

  • 67 départs dont trois top-5 et neuf top-10.
  • elle totalise huit départs à Indianapolis
  • son meilleur résultat en carrière remonte en 2001 avec une deuxième place obtenue à Homestead-Miami Speedway

Pour son retour, Fisher, âgée de 28 ans ne cache pas son excitation à l’idée de remonter dans le cockpit de sa Dallara-Honda numéro #67 et surtout se concentrer uniquement sur le sport et non pas les finances, la logistique de l’écurie… :
« Je suis très excitée. Vous savez, c’est comme regarder une voiture pendant tout l’hiver, venir ici et tout faire pour y parvenir. Donc attendre ce week-end et savoir que je serai dans la voiture, c’est probablement le moment le plus relaxant en tant que sportive. J’apprécie vraiment ça. J’adore travailler avec Tom Brown, notre ingénieur et bien sûr mon mari, Andy (O’Gara) qui dirige le team. C’est juste le moment le plus agréable et je suis impatiente d’y être.« 

Sa participation pour les Road Runner Turbo Indy 300 sera une énorme séance d’essais en vue des 93ème Indy 500. Son écurie n’a pas roulé cet hiver et avec la réduction des essais privés et libres durant les weeks-end de course, ce sera très difficile d’immédiatement trouver un bon set-up de base sur lequel travailler. Mais Fisher est confiante dans le travail d’intersaison effectué par son équipe.

« C’est assez difficile en quelque sorte. Nous n’avons pas fait de séance de roulage, si vous voulez les appeler comme ça, mais nous avons fait énormément de R & D dans plein d’autres domaines. La partie qui souffre le plus sont les relations sur le circuit entre mon ingénieur et moi-même ainsi que l’expérience sur la piste qui a tellement de valeurs.« 

Et cette expérience sur la piste sera assez limitée avant la course elle-même. Le nouveau format des weeks-end a contraint la série à supprimer les essais libres du vendredi. La conséquence ? Uniquement une heure et demie d’essais avec trente minutes supplémentaires pour les rookies et les pilotes hors du top-10. Pour Fisher, la clé est de passer le plus de temps possible à l’atelier afin de travailler sur tous les réglages possibles avant de prendre la piste. Le roulage doit confirmer le travail mené à l’atelier et servir uniquement à ajuster la voiture et non pas à changer toute la palette de réglages.

Après la casquette de pilote, Fisher a parlé de son rôle de propriétaire. Et la gestion du temps est l’élément qui est le plus difficile à gérer :
« Je pense que beaucoup de personnes pensent que je m’assieds et ne fais rien toute la journée, mais mon agenda est complètement plein. Et c’est juste un équilibre à trouver entre la chose la plus importante à faire ce jour et après, garder une heure, une heure et demie pour m’entraîner et rester en bonne forme parce que mentalement ça vous préparera pour les autres trucs à faire. Que ce soit un élément du business à gérer, ou une apparition commerciale qu’un pilote ferait normalement, je fais toutes ces choses. Hier c’était aider à préparer le bus et s’assurer que tous les membres de l’écurie aient à manger. Nous sommes en sous-effectif, et tout le monde doit avoir les mains occupée, dont moi.«