Jusqu’à l’épreuve de Richmond, Clint Bowyer était qualifié pour les playoffs. Seulement voilà, la RCR a connu une très grosse période de disette et tous ses pilotes sont passés par la case « totalement transparents ». Que ce soit Kevin Harvick, complètement absent depuis Bristol, ou Jeff Burton qui a sombré après l’épreuve de Darlington.
Reste Clint Bowyer, qui a lui aussi touché le fond du trou comme ses deux coéquipiers. Le champion Nationwide en 2008 a totalement décroché après Martinsville alors qu’il occupait la seconde place au championnat. Entre le Texas et Charlotte, soit l’équivalent de six courses, Bowyer a terminé une seule fois dans le top-20 mais surtout trois fois au delà de la 35ème place (Talladega, Darlington et Charlotte). La conséquence ? Une chute vertigineuse de la seconde à la dix septième place du général en seulement six semaines !
Heureusement, les Coca-Cola 600 ont également marqué la fin de la traversée du désert pour le pilote RCR. Onzième à Dover, douzième à Pocono avant d’enchainer avec deux top-10 au Michigan puis à Sonoma, le pilote de la Chevrolet n°33 à ensuite connu un petit coup de mou à Loudon (20ème) avant de terminer loin à Daytona (29ème) avant de signer un nouveau top-10 le week-end dernier à Chicagoland où il a réussi une course très solide.
Actuellement quinzième du général à 126 points de Matt Kenseth, il reste donc sept courses à Clint Bowyer pour espérer être le seul pilote RCR présent dans les playoffs cette année, soit une vingtaine de points par courses à reprendre aux pilotes qui le précèdent.
Sur les cinq circuits que l’on va visiter pour la seconde fois cette année avant les playoffs (Atlanta, Michigan, Bristol, Pocono, Richmond), il est intéressant de noter que Bowyer a terminé dans le top-10 sur les deux premiers circuits cités et dans le top-15 sur les deux suivants. De plus, Le pilote RCR à une place moyenne à l’arrivée à Richmond de 10.6, ce qui devait bien l’aider pour se qualifier pour les playoffs.
S’il fallait nuancer cette bonne tenue, on pourra noter que sa huitième place au Michigan est due à un final se jouant à la consommation, il faut bien dire ce qu’il est, puisque sa place moyenne à l’arrivée sur ce circuit est de 24ème. De plus, Bowyer a terminé dans le top-10 à Sonoma mais Watkins Glen devrait être une autre paire de manches puisque sur tous les pilotes du top-16, c’est lui qui à la position moyenne à l’arrivée la plus mauvaise (23ème). Quant au circuit d’Indianapolis, il devrait bien se débrouiller.
Au final et à la vue de son état de forme actuel, on peut donc dire que rien n’est perdu pour Bowyer et qu’il semblerait même mieux placé qu’un Kenseth ou un Biffle pour accéder au chase. Attention toutefois : top-10 obligatoires, top-5 conseillés et surtout pas de relâchement ni de passage à vide jusqu’à Richmond.