Saison 2009 : les tops et les flops 1/2

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Les déceptions de l’année :
La Roush Fenway Racing :
L’écurie de Jack Roush est totalement passée à côte de sa saison, alors que le début d’année pouvait laisser penser le contraire. Matt Kenseth est devenu le premier pilote depuis Jeff Gordon en 1997 à remporter les deux premières courses du championnat, mais après plus rien ou presque. Sur les trente-quatre courses restantes, une seule victoire et fut l’œuvre de Jamie McMurray à Talladega avec l’arrivée du nouveau moteur Ford.

Carl Edwards avait dominé la saison 2008 avec neuf succès et à l’aube de la saison 2009 il était logiquement présenté comme l’un des favoris pour le titre. Malheureusement pour le champion 2007 de la NASCAR Nationwide Series, il n’a été que l’ombre de lui même et n’a jamais rejoint la victory lane.

Greg Biffle est le pilote de la Roush qui s’en est le mieux sorti avec sa septième place finale mais à l’instar de ses équipiers il aura été aux abonnés absents à de trop nombreuses reprises. De son côté, David Ragan était à des années lumières de son niveau de 2008, l’absence de tests est certainement une explication à la très grosse contre-performance de Ragan.

Kyle Busch :
Après s’être écroulé lors des premières manches du Chase 2008, alors qu’il avait dominé la saison régulière, Kyle Busch avait à cœur en cette saison 2009 de ne pas refaire les mêmes erreurs que par le passé. La saison débutait bien mal pour Kyle Busch à Daytona, mais il se reprenait dès la semaine suivante a avant de décrocher la victoire chez lui à Las Vegas.

Malgré une autre victoire à Bristol puis une à Richmond pour la dixième manche de la saison, Kyle Busch ne pouvait s’empêcher de souffler le chaud et le froid dans ses résultats tant et si bien qu’à Daytona en juillet il terminait la course dans le mur alors qu’il avait la possibilité de s’imposer ou au pire de faire un top-5 qui l’aurait relancé en vue de la qualification pour le Chase.

Malheureusement pour le plus jeune des frères Busch, hormis sa victoire à Bristol, la fin de l’été n’était pas à la hauteur des attentes et il ne parvenait pas à se qualifier pour les playoffs. Le Chase sera à l’image de sas saison, mi-figue, mi-raison, mais surtout sans la moindre victoire.

Sam Hornish Jr. :
Les montagnes russes, voilà certainement la meilleure qualification de la saison du pilote de la Penske Racing. Transparent lors de certaines courses, il aura su être étonnant sur d’autres. Son adaptation à la NASCAR s’est poursuivit tout au long de l’année, mais il lui reste cependant à acquérir la régularité.

A.J. Allmendinger :
Après un début de saison très prometteur, l’ancien pilote de monoplace est totalement rentré dans le rang pour finalement terminer la saison en vingt-quatrième position. Certes le pilote de la Richard Petty Motorsports a terminé devant son équipier Reed Sorenson, mais après son bon début de saison, on était en droit d’attendre mieux. Simplement était-il en sur-régime ?

Les flops de l’année :
Dale Earnhardt Jr. :
Cette année Dale Earnhardt Jr. a connu sa pire saison depuis qu’il pilote à temps complet en NASCAR Sprint Cup Series. Aucune victoire, deux top-5 et cinq malheureux top-10 pour une vingt-cinquième place au classement final, un rang indigne d’un pilote de la Hendrick Motorsports.

Mais voilà, la saison de Dale Earnhardt Jr. a surtout été marquée d’erreurs plus monumentales les unes que les autres, allant de la vengeance inutile en piste aux brossages de murets sans oublier les loupés dans la voie des stands et les pénalités prises de manière stupide.

Malgré un changement de chef d’équipe dans le courant de l’année, la saison est à oublié pour celui qui a été élu pilote le plus populaire de la saison, une bien maigre consolation pour un pilote qui a vu ses trois équipiers terminer aux trois premières places du classement.

Martin Truex Jr. :
Alors que son équipier Juan Pablo Montoya a brillé, Martin Truex Jr. était de son côté au fond du trou, une nouvelle fois. Trois poles position, dont celle des Daytona 500, mais un seul top-5 et six top-10, pas de quoi s’en relever la nuit donc, surtout pour un pilote dont on attend toujours qu’il confirme les espoirs placés en lui lors de ses titres obtenus en NASCAR Nationwide Series. Son passage à la Michael Waltrip Racing pourrait être le déclic.

La Richard Childress Racing :
Ces dernières années, la Richard Childress Racing avait pris l’habitude de placer ses trois pilotes dans les playoffs. Mais cette année tout sera allé de travers pour cette écurie. Aucun des pilotes n’a remporté de courses. Certes Kevin Harvick s’est imposé lors du Budweiser Shootout à Daytona début février, mais cette épreuve ne compte pas pour le championnat.

Clint Bowyer et Jeff Burton auront été les seuls à résister en début de saison, mais le naufrage est bien collectif pour cette équipe. Les dernières épreuves de l’année 2009 ont cependant laissé entrevoir la fin du tunnel pour la Richard Childress Racing qui reviendra à trois structures la saison prochaine.

Elliott Sadler :
A la Richard Petty Motorsports, il y a eu Kasey Kahne et les autres, dont Elliott Sadler qui n’arrive plus à retrouver le niveau qui était le sien à la Robert Yates Racing. Un top-5, lors des Daytona 500, et deux top-10, c’est bien le minimum pour un pilote dont les objectifs étaient autres qu’une vingt-sixième place au championnat.

Reed Sorenson :
A l’instar d’Elliott Sadler, Reed Sorenson n’a pas convaincu cette année encore. Il ne lui reste plus qu’à espérer que sa neuvième place obtenue lors des Daytona 500, son unique top-10 de l’année au final, soit suffisante pour lui permettre de décrocher un volant en 2010.

Bobby Labonte :
Qu’il semble loin le temps où le champion 2000 de la NASCAR Sprint Cup Series se battait pour les victoires et enchaînait les très bons résultats. Un top-5 et seulement deux top-10 pour le Texan cette année, mais sept abandons, le record des pilotes ayant fait toute la saison. La fin de sa carrière s’annonce donc très difficile.

Paul Menard :
Placé dans la Ford n°98 peu avant le début de la saison, Menard est le seul pilote ayant fait toute la saison à n’avoir ni top-5 ni top-10…

David Stremme :
Pour son retour en NASCAR Sprint Cup Series, David Stremme était attendu, malheureusement pour lui, il a déçu. Une ligne de statistiques vierge et six abandons. Résultat, il sera remplacé par Brad Keselowski à trois courses du terme de la saison.

Les starts & parks :
Comme en NASCAR Nationwide Series, les officiels n’ont pu endiguer ces pilotes qui ne venaient que pour se qualifier et prendre le départ car ils n’avaient pas suffisamment d’argent pour ne serait-ce que boucler un relai complet. Pour preuve, sur les quatre-vingt-cinq pilotes classés au terme de la saison, dix-huit d’entre-eux n’ont jamais réussi à se qualifier.

A voir également :
Saison 2009 : les tops et les flops 2/2