Le Daytona International Speedway : Présentation

Logo Cup Series

Le Daytona International Speedway est le circuit NASCAR par excellence. Créé spécialement pour ce type de courses, Daytona est aujourd’hui l’ovale le plus célèbre de cette série et l’un des plus connus dans le monde avec son confrère d’Indianapolis. Daytona est donc le circuit de référence pour tout amateur de NASCAR.

Petit retour en arrière : dès 1936, la plage de Daytona Beach est le théâtre de courses automobiles ! Les concurrents empruntent la plage à l’aller et la route départementale qui longe cette même plage au retour, les deux lignes droites étant reliées par deux épingles. Avant d’accueillir ces courses, la plage de Daytona était déjà le lieu de plusieurs records de vitesse automobile. Il faut bien évidemment préciser que le sable de cette plage de Daytona Beach s’y prêtait à merveille.

Dans les années 1950, Bill France, alors responsable de cette curieuse épreuve mais également président de la NASCAR, envisage de créer son circuit, qui sera selon ses dires le circuit le plus rapide du monde. Daytona devra être à la NASCAR ce qu’Indianapolis est à la monoplace.

La construction du circuit débute en 1957 et dix mois plus tard, un magnifique circuit de 2.5 miles, soit un peu plus de 4 kilomètres, sort de terre à proximité de Daytona. Si la longueur de cet ovale est exactement la même que celle de l’ennemi juré Indianapolis, les similitudes s’arrêtent là. Première grosse différence : l’inclinaison des virages qui est de 31° à Daytona, contre seulement 9° à Indianapolis. Cette inclinaison offre aux pilotes des vitesses de passage en courbe absolument ahurissantes.

Seconde grosse différence : le dessin du tracé. Bill France voulait que les spectateurs puissent voir les voitures n’importe où sur l’ovale depuis les gradins situés en face de la ligne des stands, d’où cette forme en D. La majorité des nouveaux circuits reprendront d’ailleurs cette forme. Ce speedway aura coûté pas moins de trois millions de dollars !

Le premier Daytona 500 à lieu en 1959 afin de célébrer les dix ans de la création de la NASCAR. Les pilotes partent totalement dans l’inconnu puisqu’aucun n’a eu le loisir de rouler sur une piste similaire et pour cause : à cette époque, il n’y en avait pas. La course sera un véritable succès, les 47 000 spectateurs sont conquis, Brian France a réussi son pari et Daytona deviendra par la suite l’un des ovales historiques de la NASCAR.

Aujourd’hui, les Daytona 500 sont toujours d’actualité et marquent le début de la saison NASCAR. Il en est de même pour les deux autres séries principales de la NASCAR ainsi que pour l’ARCA. Quant à la seconde épreuve de Daytona, elle aussi au calendrier depuis 1959, sa distance n’est que de 400 miles mais cette épreuve se déroule en nocturne. A noter que les tribunes peuvent désormais accueillir près de 170 000 spectateurs.

Entre autres évolutions et fait marquants, le circuit dispose depuis 1998 de spots permettant les courses nocturnes. Ainsi depuis quelques temps maintenant, l’arrivée du Daytona 500 se fait de nuit alors que la course de 400 miles est nocturne dans son intégralité. Le dernier re-surfaçage de la piste date de 1978 et il est question d’en refaire un dans les années à venir, plus précisément en 2011 ou 2012.

Il convient également d’ajouter que le Daytona 500 marque désormais la fin de ce que l’on appelle les speedweeks. Cela commence avec la première grande course de la saison, les 24H de Daytona, dont le circuit routier emprunte lui-même une partie du célèbre ovale. Le week-end suivant, nous avons le droit au Bud Shootout, épreuve hors championnat de la NASCAR. Enfin, ces trois semaines entièrement dédiées à la vitesse finissent avec les Daytona 500, « The Great American Race ».

Le pilote le plus victorieux en NASCAR Sprint Cup à Daytona est Richard Petty avec dix succès dont sept lors du Daytona 500. Mais le pilote le plus victorieux sur ce circuit, toutes catégories confondues, est bel et bien le légendaire Dale Earnhardt avec ses 34 succès : un Daytona 500, deux Firecracker 400, sept succès en IROC, autant de victoires en NASCAR Busch Series (Nationwide aujourd’hui), cinq Busch Clash (Bud Shootout) et douze succès dans les gatorades (courses de qualification au Daytona 500) dont dix consécutifs entre 1990 et 1999.

A voir également :
Fiche du Daytona International Speedway