Retour du duo 'gagnant' de l'Indy 500 2002

Si Paul Tracy ne parvient pas à décrocher un volant à temps complet, on ne peut pas mettre en doute sa motivation sur la piste. En plus de son régime Pour son retour derrière un volant dans une monoplace d’IndyCar, le champion CART 2003 a rappeler pour l’Indy 500 son illustre stratège et ancien patron, Barry Green. Le duo se connaît très bien puisqu’ils ont travaillé ensemble de la saison 1998 jusqu’en 2002 avant le rachat du Team Green par Michael Andretti fin 2002.

Au poste de patron d’écurie, Barry Green a crée son équipe en 1994 et remporté les 500 Miles d’Indianapolis 1995 avec un autre Canadien, un certain Jacques Villeneuve. La même année, le duo s’est également envolé vers le titre de champion IndyCar. Hélas l’histoire s’est arrêté avec le départ de Villeneuve de l’IndyCar vers la Formule Un en 1996 pour rejoindre Williams.

Trois ans plus tard, Green a posé ses yeux sur le plus fougueux des pilotes d’IndyCar : Paul Tracy. Alors inquiet par les performances en déclin du Team Penske, Tracy décidait de changer d’air et de rejoindre les rangs du Team Green avec Dario Franchitti en coéquipier. Le duo a défendu les couleurs de l’écurie jusqu’en 2002 (rejoint dès 2001 par Michael Andretti). Et lors de leur dernière saison en 2002, Green et Tracy ont défrayé la chronique alors qu’ils participaient à l’Indy 500. En lutte pour la victoire dans les derniers tours avec Helio Castroneves, Tracy tentait un dépassement qu’il parvenait à compléter sur le Brésilien. C’est alors que le Français Laurent Redon partait à la faute avec un autre pilote. Immédiatement les officiels agitaient le drapeau jaune et tout le monde avait le regard sur la monoplace numéro #26 du Team Green. Complètement hilare dans sa monoplace, Tracy était persuadé d’avoir remporté le plus grande course de monoplaces au monde.

Hélas l’histoire et surtout les officiels de l’IndyCar en décideront autrement. Alors en pleine guerre avec le CART, l’IRL avait du mal à avaler le domination et surtout la victoire d’une écurie venant du championnat ennemi. Castroneves était alors déclaré vainqueur au motif qu’il pointait en tête au moment de l’allumage des feux jaunes sur le circuit (chose qui n’a jamais été prouvé officiellement). Malgré un appel (qui sera rejeté), Tracy ne pourra rien faire pour récupérer cette victoire si importante dans une carrière de pilote. Qu’importe, il en faut plus pour faire fuir le Canadien. Sur de son fait, Tracy indiquera dans son CV : « vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis 2002 ». Mais les statistiques ne retiennent que le véritable vainqueur…

Alors lorsque Jimmy Vasser a annoncé à Tracy qu’il n’aurait pas le temps cette année de s’occuper de sa voiture, le vétéran a immédiatement pensé à son ami de longue date avec qui il doit « finir le travail ». Voilà comment Barry Green sera de nouveau sur le muret des stands à observer l’évolution de Tracy. A coup sûr, c’est LE duo « stratège-pilote » à surveiller.

Voici les déclarations de Tracy :
« Dans mon parcours au sein de l’écurie Team Green, Barry supervisait chacune de mes courses et chacune de mes victoires, dont la victoire aux 500 Miles d’Indianapolis 2002. Lorsque Jimmy (Vasser) et moi nous sommes assis pour parler des plans de l’Indy 500, Jimmy m’a dit qu’il ne pourrait pas s’occuper autant de ma voiture que l’année dernière. Il m’a demandé de rechercher la bonne personne pour Indy. ca ne m’a pas pris longtemps pour penser à Barry (Green). Il a le même désir et la même implication pour gagner. Logiquement mon choix s’est porté sur lui pour le travail de cette année. Je sais que nous avons un travail à terminer sur le Speedway.« 

Alors Paul Tracy vainqueur de l’Indy 500 2010 ? Voilà une éventualité à ne pas écarter.