24 Heures du Mans : Résultat décevant pour Aston Martin

L’objectif d’Aston Martin Racing aux 24 Heures du Mans était annoncé : finir comme en 2009 à la première place des voitures à moteur essence. Et la Lola Aston Martin n°009 de Juan Barazi, Sam Hancock et Darren Turner a bien failli réussir.

Malheureusement, alors que la quatrième place était en vue (ce qui aurait permis d’égaler le résultat de l’année dernière), la Lola était signalée au ralenti sur la piste alors qu’il ne restait que 55 minutes de course. La n°009 ne parvenait même pas à rejoindre les stands et s’arrêtait, moteur fumant, à proximité d’Arnage.

La mieux classée des Aston est donc la n°007 de Stefan Mücke, Adrian Fernandez et Harold Primat, sixième à l’arrivée, après avoir également connu son lot de problèmes. Aux avants-postes jusqu’à dimanche matin, la Lola a connu un souci de boîte de vitesse qui a nécessité un arrêt de presqu’une heure pour réparer. Comme si cela n’était pas suffisant, Stefan Mücke était victime d’une crevaison à 25 minutes de l’arrivée.

Plusieurs autres Aston Martin étaient engagées ce week-end. La n°008 de l’équipe Signature tout d’abord, était confortablement dans le top 10 quand Vanina Ickx sortait de la piste dimance matin. Avant détruit, Vanina parvenait à rentrer aux stands au ralenti mais la coque était touchée. L’abandon était dès lors inéluctable.

En GT2, l’équipe JMW Motor sport engageait une Vantage GT2, qui a également dû abandonner suite à la sortie de piste de Bryce Miller dans les virages Porsche.

Il y a quand même eu une Aston Martin sur le podium de cette 78ème édition des 24 heures du Mans. En GT1, la DBR9 de Tomas Enge, Peter Kox et Christoffer Nygaard, a terminé troisième après avoir été l’une des principales animatrices de la catégorie en début de course.

A l’issue de la course, on ne sait pas encore ce qu’il adviendra du programme Aston Martin Racing à l’avenir, David Richards n’ayant pas caché qu’il n’était toujours pas satisfait des règles d’équivalence entre prototypes essence et diesel.

La course de ce week-end ne peut que lui donner raison, tant un véritable gouffre séparait les performances des Audi/Peugeot et celles des autres prototypes.