Palou écrase la concurrence à Barber : « Ma meilleure course, toutes catégories confondues »

Alex Palou Barber

Alex Palou a livré ce week-end à Barber Motorsports Park une prestation majuscule, qualifiant sa victoire comme la plus impressionnante de toute sa carrière, toutes disciplines confondues.

Auteur de la pole dans une séance de qualifications ultra disputée, le pilote espagnol a ensuite mené 81 des 90 tours du Grand Prix de l’Alabama pour s’imposer avec plus de 16 secondes d’avance sur Christian Lundgaard (Arrow McLaren), signant une démonstration d’autorité rarement vue dans l’ère moderne de l’IndyCar.

« C’est probablement ma meilleure course… ou même mon meilleur week-end. Et pas seulement en IndyCar, mais dans toute ma carrière »

Dominateur de bout en bout, Palou a également signé le meilleur temps du warm-up dimanche matin, confirmant l’excellent niveau de performance de la Honda n°10 du Chip Ganassi Racing dès les premiers tours de roue.

« Décrocher la pole alors que tout était aussi serré, c’était déjà un gros accomplissement. Et aujourd’hui, démarrer avec les pneus tendres usés des qualifs, c’était un pari risqué », explique-t-il. « On savait que ces gommes étaient meilleures que les primaires, mais aussi moins fraîches que celles de nos rivaux dans le top 6. Malgré ça, on a réussi à faire la différence sur le rythme. Et ensuite, prolonger cette avance avec les pneus primaires… franchement, c’était parfait. »

Avec cette victoire, la 14e de sa carrière en IndyCar (toutes obtenues avec Ganassi), Palou atteint un taux de succès de 19,7 % en 71 départs. Mais c’est surtout sa régularité qui impressionne : 34 podiums (47,8 %) et 46 top 5 (64,7 %), avec une moyenne d’arrivée de 5,4 depuis 2021. Des chiffres qui illustrent la constance d’un triple champion au sommet de son art.

Ce succès à Barber, quatrième manche de la saison, lui permet également de faire le plein de points : 1 point pour la pole, 2 pour avoir mené le plus de tours et 50 pour la victoire, soit 53 points glanés en un seul week-end, auxquels s’ajoutent les 7 unités déjà engrangées. Résultat : Palou quitte l’Alabama avec une avance de 60 points au championnat sur Lundgaard, son nouveau dauphin.

L’an dernier, au même stade de la saison, il ne comptait que 12 points d’avance. Il avait ensuite enchaîné par une victoire sur le circuit routier de l’Indianapolis Motor Speedway – prochain rendez-vous du calendrier, dès la semaine prochaine – avant de signer la pole des 500 Miles puis de terminer 4e sur l’ovale.

« Le routier d’Indy, c’est un circuit qui nous réussit bien », confie Palou. « Mais c’est aussi l’un des plus difficiles. Tout le monde y est rapide, les écarts sont minimes. Un demi-dixième peut faire la différence entre la Q2 et l’élimination. Il faut être parfait sur tous les secteurs pour rester devant. »

Et ensuite ? Les 500 Miles d’Indianapolis, bien sûr. Le seul terrain sur lequel Palou n’a pas encore levé les bras, malgré plusieurs performances de haut vol.

« Tout le monde sait que je n’ai encore jamais gagné sur ovale. Mais j’ai bien l’intention de changer ça cette année », sourit-il. « On est en mai, c’est le plus beau moment de la saison. Je suis plus motivé que jamais. À chaque mois de mai, j’ai l’impression de ressentir encore plus d’excitation. J’ai juste envie de dire : ‘Allez, on y va, on attaque le Speedway !’ »