
Avec l’officialisation d’une finale tournante à compter de 2026, la NASCAR précise son cahier des charges pour accueillir l’ultime rendez-vous de la saison. L’objectif : éviter les pistes dites « wildcards » et garantir un scénario digne du championnat.
Lors d’une téléconférence tenue mardi, Ben Kennedy — vice-président exécutif et responsable de la stratégie circuit chez NASCAR — a détaillé les critères qui guideront le choix des pistes pour la course de championnat à partir de 2026. Pour rappel, Homestead-Miami Speedway reprendra ce rôle cette année-là, mettant fin à six années consécutives à Phoenix Raceway.
Des circuits traditionnels mis en avant
Kennedy a été clair : les ovales intermédiaires (1,5 mile) et les short tracks sont au cœur des discussions. Les superspeedways et les circuits routiers, eux, sont écartés à court terme.
« Il ne faut jamais dire jamais », a-t-il nuancé. « Mais nous sommes globalement tous d’accord pour dire que l’atmosphère et le style de la finale doivent rester fidèles à l’ADN de la NASCAR. »
Pas question donc de voir le Daytona International Speedway ou le Talladega Superspeedway accueillir l’épreuve décisive. Même constat pour les circuits routiers, comme le Charlotte Roval ou le Circuit of the Americas.
« Les short tracks et les ovales d’environ 1,6 km sont les pistes que nous ciblons actuellement. Les superspeedways n’ont pas vocation à devenir des hôtes du Championship, même si Daytona conserve un rôle emblématique dans notre calendrier. »
L’importance de la météo et du marché
La NASCAR insiste également sur la nécessité d’un climat clément début novembre et d’un marché attractif. Certaines pistes comme Michigan International Speedway ou New Hampshire Motor Speedway risquent donc de rester à l’écart en raison du risque météorologique.
« Nous analysons plus de 30 ans de données météo pour limiter les risques de pluie ou de froid », a précisé Kennedy. « Ce week-end attire de nombreux fans en camping et en tribune, il faut s’assurer qu’ils aient la meilleure expérience possible. »
Pistes non NASCAR en lice
Autre enseignement majeur : la NASCAR n’exclut pas d’organiser la finale sur une piste qui ne lui appartient pas. Des installations détenues par Speedway Motorsports, comme le Las Vegas Motor Speedway ou Bristol Motor Speedway, sont donc sur la table.
« Nous avons d’excellentes relations avec Speedway Motorsports. Rien n’est décidé pour l’instant, mais toutes les options sont étudiées », a indiqué Kennedy.
Une communication plus claire à venir
Après une annonce tardive du calendrier 2025, officialisé en août dernier, la NASCAR veut désormais anticiper. L’objectif est de révéler le calendrier 2026 plus tôt dans l’année, et surtout de communiquer distinctement sur le site du championnat, à l’instar de l’annonce d’Homestead.
« Nous voulons donner à cette annonce son propre moment de lumière », conclut Kennedy. « Cela nous permettra de construire progressivement la communication autour de l’événement : logo, animations, dispositifs sur place… Il s’agit de véritablement réinventer la finale NASCAR. »