Colton Herta victime du crash le plus impressionnant du mois de mai à Indy

En seulement 24 heures, l’Indianapolis Motor Speedway a été le théâtre de quatre crashs majeurs, et celui de Colton Herta ce samedi midi s’impose comme le plus spectaculaire jusqu’à présent.

Lors de sa première tentative en qualifications pour les 108èmes 500 Miles d’Indianapolis, le pilote de la Honda n°26 du Andretti Global est violemment parti en tête-à-queue dans le virage 1. Après avoir tapé le mur extérieur, la monoplace s’est retournée et a glissé sur le toit et le flanc, le dessus de la cellule de survie frottant longuement la barrière SAFER. Une image impressionnante, qui rappelle à quel point le virage 1 de l’IMS ne pardonne rien.

L’intervention rapide des équipes de sécurité AMR a permis de remettre la voiture sur ses roues. Herta a pu s’extraire seul de son habitacle, visiblement choqué mais conscient, et a été escorté jusqu’à l’ambulance pour un contrôle médical. Il a été déclaré apte à reprendre le volant par le service médical d’IndyCar.

Une voiture possiblement irréparable à temps

Les dégâts subis par la n°26 sont très importants. Il semble hautement improbable que la voiture puisse être réparée à temps pour une nouvelle tentative de qualification avant la fin de la journée. Reste à savoir si Andretti dispose d’un châssis de rechange prêt à être configuré pour la suite des essais.

Ce crash est venu s’ajouter à une journée déjà mouvementée, marquant le quatrième accident en moins de 24 heures à Indy.

  • Vendredi 12h46 : Kyffin Simpson (Chip Ganassi Racing) est le premier à taper.
  • Vendredi après-midi : Kyle Larson (Arrow McLaren/Hendrick Motorsports) part à la faute à son tour.
  • Samedi 8h42 : Marcus Armstrong (Meyer Shank Racing) détruit sa voiture dans le virage 1.
  • Samedi 12h05 : Colton Herta complète la série noire, toujours dans le même virage.

Herta : « Ce genre de crash a l’air plus effrayant qu’il ne l’est »

Malgré la violence de l’accident, Colton Herta s’est voulu rassurant à sa sortie du centre médical :

« Je vais bien. Heureusement, aujourd’hui ces crashs ont l’air bien plus effrayants qu’ils ne le sont vraiment. Je ne dis pas que c’était agréable, mais l’équipe va bosser dur sur la voiture. Ce sera probablement impossible de repartir aujourd’hui, donc on va voir ce qu’on peut faire ensuite.

C’est vraiment un moment horrible pour que ça arrive. Ce matin, on était super satisfaits de la voiture, tout se passait bien, on était détendus. Il n’y a pas eu de signe avant-coureur. C’est dur. »