
La tension est à son comble avant le Bank of America ROVAL 400, sixième manche des Playoffs de la NASCAR Cup Series. Ce week-end, le tracé routier du Charlotte Motor Speedway servira de juge de paix pour déterminer les huit pilotes qui accèderont au Round of 8.
Deux hommes n’ont plus à se soucier des calculs : Chase Elliott et Ryan Blaney ont déjà validé leur ticket pour le prochain tour grâce à leurs performances précédentes. Pour les autres, le Roval s’annonce comme un passage obligé où la moindre erreur pourrait coûter une saison entière.
Les mieux placés : un matelas (presque) confortable
Pour Kyle Larson, la situation est plutôt favorable : un simple top 35 suffirait à sceller sa place parmi les huit, tant que la victoire ne revient pas à un outsider. Denny Hamlin dispose lui aussi d’une marge intéressante, tout comme Christopher Bell et William Byron, qui n’auront besoin que de grappiller quelques points pour poursuivre leur route.
En revanche, la mission s’annonce plus délicate pour Chase Briscoe et surtout Joey Logano, contraints de marquer gros ou d’espérer un scénario favorable.
Quand l’équation se complique
Si un pilote encore sans victoire en Playoffs – comme Ross Chastain, Bubba Wallace, Tyler Reddick ou Austin Cindric – venait à s’imposer au Roval, alors l’équilibre actuel volerait en éclats. Dans ce cas, Larson, Hamlin, Bell et Byron devraient marquer davantage de points pour éviter toute mauvaise surprise, tandis que Logano, Chastain, Wallace, Reddick et Cindric se retrouveraient à la merci d’un résultat extérieur.
Une victoire pour sauver la saison
Pour certains, il n’y a tout simplement pas de calcul à faire : une victoire, ou rien. C’est le cas de Chastain, Wallace, Reddick et Cindric, mais aussi de pilotes comme Briscoe ou Logano si le scénario venait à tourner contre eux. Dans ce format impitoyable, un succès dimanche sur le Roval effacerait toutes les inquiétudes et offrirait une qualification directe pour le Round of 8.
Dimanche, le tracé hybride de Charlotte promet donc un cocktail explosif entre stratégie, gestion des points et prise de risques. Les Playoffs n’ont jamais aussi bien porté leur nom.