O’Ward et Palou valident le nouveau pneu Firestone après un test concluant à Indianapolis

Les essais de pneus organisés mardi sur l’Indianapolis Motor Speedway ont offert de précieux enseignements en vue des prochains Indianapolis 500. Sous un ciel dégagé et dans des conditions idéales, Pato O’Ward et Alex Palou ont bouclé une journée d’essais productive, marquée par la découverte du nouveau revêtement à la sortie du virage 2 et l’évaluation de plusieurs composés Firestone.

Le pilote de la n°5 Arrow McLaren Chevrolet a quitté l’IMS visiblement satisfait des progrès réalisés, aussi bien du côté de la surface que des pneus. Firestone avait apporté quatre spécifications différentes, dont un pneu témoin utilisé en 2024. Pour O’Ward, le choix est clair : « Nous avons testé le pneu témoin et trois nouveaux composés. L’un d’eux sort clairement du lot : plus stable, mieux équilibré sur la durée, et surtout avec beaucoup moins de vibrations. C’est celui avec lequel j’ai effectué mon long relais, et il s’est montré meilleur à tous points de vue. »

Ce test n’était pas seulement un comparatif de gommes : il s’agissait également du premier roulage significatif sur la portion repavée de la sortie du virage 2, un point souvent critiqué ces dernières années. Le pilote mexicain s’est montré rassuré par le travail effectué : « La surface est parfaite, aucun souci de ce côté-là. On sent que le grip est plus constant, ce qui aide à garder la voiture plus stable à haute vitesse. »

En face, Alex Palou, vainqueur en titre des Indianapolis 500, représentait Honda et la Chip Ganassi Racing au volant de la n°10. L’Espagnol a lui aussi salué le travail de Firestone et du Speedway, notamment sur le plan de la confiance en piste : « Avant, la bosse à la sortie du virage 2 était un vrai problème. On perdait de l’adhérence au moment de réaccélérer, et cela cassait le rythme du peloton. Avec le nouveau revêtement, on peut rester plus proche de la voiture de devant, ce qui rendra sans doute le virage 3 beaucoup plus intéressant lors des 500 miles. »

Les tests ne se limitaient pas à ces deux pilotes. Alexander Rossi, pour Ed Carpenter Racing, et Takuma Sato, au sein de la Rahal Letterman Lanigan Racing, étaient également présents pour évaluer de nouveaux ensembles de freins et d’amortisseurs destinés à la saison 2026. Une étape essentielle dans la préparation de l’introduction du système hybride, qui alourdit sensiblement l’arrière des Dallara.

O’Ward, de passage au Texas avant de s’envoler pour le Grand Prix du Mexique où il participera à la séance d’essais libres du vendredi avec McLaren F1 Team, a souligné un autre bénéfice du nouveau pneu : « Avec le poids supplémentaire à l’arrière, on sentait souvent l’essieu avant saturé. Ce pneu semble redonner un peu de respiration à l’avant, et l’équilibre global s’en trouve nettement amélioré. »

S’il reste encore des essais à effectuer en configuration de peloton pour évaluer le comportement en aspiration, les premiers retours laissent penser que Firestone tient déjà un excellent point de départ pour les Indianapolis 500 de 2025. La combinaison du nouveau revêtement et d’un pneu plus homogène pourrait bien redonner aux 500 miles leur intensité d’antan dans les longs runs.