
Le procès qui oppose la 23XI et la Front Row d’un côté à la NASCAR de l’autre continue après que la NASCAR a demandé que la plainte déposée par les deux écuries contre la série soit rejetée. En outre, la NASCAR a demandé à ce que les deux écuries qui la poursuivent soient condamnées à verser une caution pour couvrir les frais qui ne leur seraient pas légalement dus si elles perdaient le procès.
Ce mercredi se tenait une audience qui a duré 90 minutes entre le juge Kennth Bell et la NASCAR. Lors de cette audience, le juge a promis une décision rapide, mais a indiqué qu’il était peu probable qu’il rejette la plainte en déclarant que cette affaire va et mérite d’être jugée cette année. Le calendrier établi par le juge prévoit un procès en décembre.
Le juge Bell a succédé au juge Frak Whitney après que les écuries ont fait appel de la décision rendue par ce dernier. Le juge Bell a annulé la décision du juge Whitney et accordé une injonction aux écuries qui leur permettra de concourir en 2025 avec les mêmes droits qu’une écurie disposant de charters. Cette décision a conduit la NASCAR à demander aux écuries de déposer une caution pour couvrir tous les paiements qu’elles recevront en tant qu’écurie charter en guise de garantie si les écuries perdent le procès.
Le système de charter a été mis en place en NASCAR Cup Series en 2016 et garantit aux écuries disposant d’un charter d’être au départ des 36 courses de championnat. Pendant près de deux ans les écuries d’un côté et la NASCAR se sont affrontées afin de trouver un terrain d’entente qui satisfasse les deux camps. En septembre dernier, la NASCAR a présenté aux écuries une offre de type « à prendre ou à laisser », à signer le jour même, 48 heures avant le début des playoffs.
Treize des quinze écuries dépositaires de charters en 2024 ont signé l’accord. Seules la 23XI Racing et la Front Row Motorsports ont décidé d’affronter la NASCAR au tribunal.
Si le juge Whitney a rapidement donné raison à la NASCAR, le juge Bell a pour sa part posé bien plus de questions aux deux parties. Le juge Bell a indiqué a averti les deux parties de travailler ensemble pour éviter les conflits et a promis que la partie perdante paierait les frais de la partie adverse. À l’issue de l’audience de ce mercredi, il semble peu probable que le juge Bell rejette la plainte. La seule interrogation est donc de savoir si oui ou non les écuries devront déposer une caution avant le début de la saison ?