
William Byron a inscrit son nom au palmarès de deux des trois dernières éditions du NOCO 400 sur le Martinsville Speedway. Seule exception : Kyle Larson, son coéquipier chez Hendrick Motorsports, s’était imposé en 2023.
À l’inverse, en playoffs, c’est Ryan Blaney qui domine. Le pilote Team Penske a remporté les deux dernières éditions du Xfinity 500, la course décisive avant la finale. En 2022, c’est Christopher Bell qui s’était illustré en décrochant sa place pour le Championship 4.
Mais alors, pourquoi cette différence entre les deux épreuves ? La Hendrick Motorsports semble intouchable au printemps, alors que Penske et Gibbs brillent en octobre.
L’influence du package pneumatique
Selon William Byron, l’un des facteurs clés réside dans les pneumatiques.
« Oui, généralement, on change de composé à l’automne. Je ne crois pas qu’on ait eu de nouveau pneu ici depuis 2022. » explique Byron. « Ça nous a vraiment permis d’affiner notre setup au fil des années. Donc, ça joue clairement un rôle. »
Autre élément déterminant : la performance brute des voitures.
« J’ai l’impression qu’on est plus en retrait à l’automne. Au printemps, le top 5 semble plus homogène. Les Toyota de Gibbs sont compétitives, alors que Penske est un peu en retrait. Mais en playoffs, ils montent en puissance. »
« Honnêtement, vu la dynamique actuelle, je pense que Penske sera très performant ce week-end. Ce sera probablement une bataille entre les meilleures écuries. Sans changement de pneus cette année, on pourrait retrouver les mêmes acteurs qu’à l’automne dernier. »
400 ou 500 tours, une vraie différence ?
Depuis 2022, le NOCO 400 se dispute sur 400 tours, contre 500 pour le Xfinity 500. Une réduction de distance qui, selon Josh Berry, n’a pas un impact majeur.
« Franchement, 400 ou 500 tours, ça reste une longue course ici. » affirme le pilote Wood Brothers Racing. « C’est sûr, l’épreuve d’automne est un peu plus physique, mais au final, ça ne change pas grand-chose. L’important, c’est d’être dans le bon rythme. »
Que ce soit en avril ou en octobre, une chose est sûre : Martinsville reste une arène impitoyable, où la gestion des longs runs et la capacité à s’imposer dans le trafic font la différence.