Ty Majeski, récent champion de la NASCAR Craftsman Truck Series, a écopé d’une amende de 12 500 $ pour avoir manqué la journée de production des éliminatoires organisée par la NASCAR. Cette situation, largement évitable, met en lumière un problème de communication entre le pilote et les instances dirigeantes.
Pourquoi cette amende ?
La NASCAR a confirmé que Ty Majeski n’avait pas informé les officiels de son absence. Bien que le pilote ait une habitude bien ancrée de retourner dans son Wisconsin natal pour voter en personne, aucune communication préalable n’a été adressée à l’organisation.
Selon les règles de la NASCAR, les pilotes et équipes ont des obligations médiatiques précises, notamment en ce qui concerne la production des contenus promotionnels pour les séries éliminatoires. En l’absence de Majeski, l’organisation n’a pas pu produire de matériel essentiel pour promouvoir le championnat.
Citation officielle de la NASCAR :
« Le pilote n’a pas respecté l’accord contractuel avec la NASCAR. C’est l’une des obligations médiatiques les plus importantes, sinon la plus importante, de toute la saison. »
Un impact évitable
Le non-respect de ces engagements a provoqué une réaction sévère. Majeski, ainsi que son équipe ThorSport Racing, auraient pu éviter cette sanction avec un simple e-mail ou appel téléphonique. L’absence de communication a non seulement entraîné l’amende, mais également placé l’équipe dans une position délicate sur le plan relationnel.
Des performances sur la piste qui compensent
Malgré cette controverse, Ty Majeski a continué à briller sur la piste. En plus de son titre en Craftsman Truck Series, il a remporté le prestigieux Bill Bigley Memorial et signé une solide troisième place au Snowball Derby. Ces performances démontrent que le pilote reste concentré et performant, même face à des distractions administratives.
Une décision d’appel sans surprise
La commission d’appel a confirmé la sanction, soulignant l’importance des engagements médiatiques dans le cadre d’un championnat professionnel. Bien que l’équipe ait encore la possibilité de porter l’affaire devant un dernier arbitre, ce type de démarche aboutit rarement.
