Liam Lawson a plongé un peu plus dans l’univers du stock-car au volant d’une NASCAR Cup Series virtuelle, lors d’une visite récente au Ford Performance Technical Center en Caroline du Nord.
Le pilote Red Bull en Formule 1 a profité de cette expérience pour découvrir de plus près la NASCAR aux côtés de Noah Gragson. Ensemble, ils ont enchaîné les tours dans le simulateur Ford à Concord. Ce n’était pas leur première rencontre : les deux hommes avaient déjà partagé une séance de roulage filmée au Las Vegas Motor Speedway quelques mois plus tôt. Mais cette fois, Lawson a eu l’occasion de se mettre dans la peau d’un pilote de Cup Series et d’expérimenter les spécificités du pilotage d’une Next Gen.
Habitué aux monoplaces, le Néo-Zélandais affiche un palmarès solide : vainqueur en F3, F2, DTM et Super Formula, il a rejoint Red Bull à plein temps en 2025 après avoir effectué quelques piges en F1 avec AlphaTauri en 2023 et 2024. Il évolue cette saison aux côtés de Max Verstappen en remplacement de Sergio Perez. De son côté, Gragson, qui pilote pour Front Row Motorsports, s’est illustré en Xfinity et en Truck Series, où il a terminé vice-champion.
Si cette immersion dans l’univers NASCAR peut surprendre, elle fait sens dans le cadre du partenariat technique signé entre Ford et Red Bull pour la saison 2026, qui marquera le retour officiel du constructeur américain en F1.
Pour son baptême du feu en simulateur, Lawson avait le choix du circuit et a opté pour le Circuit des Amériques. Il a pris le volant d’une Ford Mustang virtuelle sous l’œil attentif de Gragson. Pour rappel, William Byron avait décroché la pole position en 2024 en 2’09, mais Lawson visait d’abord un chrono sous les 2’20 pour ses premiers tours.
« Je parie qu’il va partir en tête-à-queue », a lancé Gragson, qui sortait d’un top 10 sur ce même tracé. Mais Lawson a tenu la trajectoire, malgré un frisson dans un des virages rapides en fin de tour. Il a même signé un chrono de 2’15 dès sa première tentative, soit à peine quatre secondes au-dessus des temps du fond de grille en 2024, de quoi surprendre Gragson.
L’expérience ne s’est pas arrêtée là, puisqu’il a également testé le Bristol Motor Speedway. Une fois la session terminée, Gragson n’a pas manqué de le complimenter : « Il a tout cartonné ! »
Alors, Lawson pourrait-il un jour s’essayer à la NASCAR en conditions réelles ? Son compatriote Shane van Gisbergen a montré la voie en s’imposant dès ses débuts sur le Chicago Street Course en 2023. Interrogé sur la question, le Néo-Zélandais n’a pas caché son enthousiasme :
« Mec, j’adorerais courir aux États-Unis », a-t-il répondu avec un large sourire. Et lorsqu’on lui a demandé s’il pensait à la NASCAR, il a confirmé sans hésitation : « Oui, à 100 % ».
