Au terme d’un dernier relais de folie, le pilote danois est venu décrocher sa toute première victoire en IndyCar.
« Nos ovales ont été plutôt bons cette année ! Aujourd’hui était incroyable, nous avions prévu avant la course de rentrer aux stands en cas de drapeau jaune tardif vu l’avantage que donnent les pneus neufs. Je ne pensais pas qu’autant de personnes allaient le faire, mais c’était le bon choix. On était si rapides en pneus neufs, même par rapport aux autres voitures avec ces pneus, donc… Waouh ! C’est un bon dimanche. »
En effet, une neutralisation survenue au 209ème des 250 tours prévus a permis à l’intégralité du peloton, à l’exception du top-3 composé de Palou, McLaughlin et Newgarden, de repasser par la voie des stands pour chausser des pneus neufs.
Une fois le restart donné avec une trentaine de tours à couvrir, les deux pilotes Penske se sont rapidement fait doubler par la ECR n°21, avant que celle-ci ne remonte sur Álex Palou. Dominateur sans contestation depuis le départ, il n’a pas pu résister à un sublime dépassement par l’extérieur des virages 3 et 4.
Là encore, la course n’était pas terminée puisque Rasmussen devait se battre avec une voiture très survireuse dans les sorties de virages, à tel point qu’il s’est fait plusieurs frayeurs en dépassant les retardataires. Il a finalement tenu bon pour remporter sa première victoire dans la catégorie, et la première de son équipe depuis l’Iowa en 2016, avec un certain Josef Newgarden derrière le volant.
Álex Palou sauve malgré tout une deuxième place, devant Scott McLaughlin. Alexander Rossi démontre lui aussi la bonne forme des Dallara-Chevrolet de la Ed Carpenter Racing en terminant au pied du podium.
L’IndyCar a rendez-vous la semaine prochaine sur le Nashville Superspeedway pour clore sa saison, à 20 heures françaises.
