L’Indy 500 sauvé du duel télévisuel avec la F1

La Formule 1 a confirmé les six rendez-vous Sprint pour la saison 2026, et deux nouvelles destinations font leur apparition : le Grand Prix du Canada disputé sur le Circuit Gilles-Villeneuve, ainsi que le Grand Prix de Singapour dans les rues de Marina Bay.

Le calendrier Sprint débutera en avril avec la Chine, premier week-end à format réduit avec une seule séance d’essais libres avant les qualifications et le Sprint du samedi. Miami enchaînera pour la troisième année consécutive, puis la F1 traversera le continent pour offrir aux fans nord-américains deux week-ends Sprint d’affilée : Montréal fin mai, suivi de Silverstone. Le circuit britannique, berceau historique de la F1, avait accueilli la toute première course Sprint en 2021.

Le Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort vivra également sa première expérience avec ce format lors de la dernière année de son contrat actuel. Enfin, le sixième et ultime Sprint de 2026 aura lieu à Singapour. Particularité : la course Sprint se disputera en plein jour, alors que le Grand Prix du dimanche conservera son atmosphère nocturne unique.

Un format qui s’installe, mais pas encore de révolution

La F1 maintient à six le nombre d’épreuves Sprint en 2026, la priorité étant donnée à l’introduction de la nouvelle réglementation technique. Cependant, des discussions sont déjà en cours pour porter ce chiffre à 12 dès 2027, avec des innovations envisagées telles que des grilles inversées. L’objectif reste clair : dynamiser les week-ends de course et séduire davantage promoteurs et diffuseurs.

Stefano Domenicali, président de la F1, s’est félicité de la popularité croissante du format depuis 2021 :

« Le Sprint n’a cessé de gagner en popularité. Avec quatre sessions compétitives au lieu de deux, il offre chaque jour de l’action et une audience en hausse. »

Même son de cloche du côté de la FIA, Mohammed Ben Sulayem assurant que les pilotes continueront à être impliqués dans toute évolution du format.

L’Indy 500 sauvé du duel télévisuel

Au-delà du calendrier Sprint, c’est surtout le timing du Grand Prix du Canada 2026 qui attire l’attention. Disputée le même jour que les 500 Miles d’Indianapolis, l’épreuve montréalaise aurait pu entrer en concurrence directe avec l’Indy 500.

Finalement, la F1 et l’IndyCar ont travaillé main dans la main pour éviter un conflit majeur. Verdict : drapeau vert à 12 h 45 à Indianapolis, puis départ du Grand Prix du Canada à 16 h. Assez de temps pour que les fans de sport automobile puissent suivre les deux événements phares de la journée sans frustration.

Ce compromis illustre la volonté des deux disciplines de cohabiter intelligemment sur le calendrier mondial, évitant ainsi une guerre d’horaires qui aurait nui à tous les passionnés.