
Denny Hamlin a parfaitement résumé sa journée sur le Bristol Motor Speedway : solide… mais insuffisante.
« Une course vraiment solide, un mois vraiment solide pour la 11. On a coché beaucoup de cases aujourd’hui », a déclaré Hamlin. « Mais parfois, vous tombez sur une voiture et un pilote qui sont juste meilleurs. »
Le pilote de la Toyota Camry n°11 a terminé deuxième derrière Kyle Larson, auteur d’une prestation magistrale avec 411 tours menés sur les 500. Cette démonstration met un terme à la série de deux victoires consécutives de Hamlin, signées à Martinsville (30 mars) et Darlington (6 avril), et l’empêche de décrocher une première série de trois succès consécutifs en carrière dans la NASCAR Cup Series.
« Quand je me suis hissé à la deuxième place à environ 200 tours de l’arrivée, Kyle m’avait déjà mis un tour pendant les 50 ou 60 premiers tours », raconte Hamlin. « On est revenus sur lui avant un restart, et à ce moment-là, je savais que j’allais devoir compter sur une erreur de sa part pour avoir une chance. »
Hamlin s’est accroché, a grignoté du terrain, et un moment, y a cru.
« À une centaine de tours de l’arrivée, après l’avoir passé brièvement, je me suis dit : « OK, peut-être que j’ai quelque chose pour lui. » J’ai tout donné, mais ce n’était pas suffisant. »
Larson, pour sa part, a livré une copie impeccable : aucune erreur, un pilotage fluide dans le trafic, et une équipe Hendrick Motorsports irréprochable sur le muret.
« Je pensais être un peu plus à l’aise que lui dans le trafic, ce qui m’a aidé », reconnaît Hamlin. « Sur piste claire, je pouvais revenir, mais une fois englué dans le paquet, je n’avais pas les mêmes ressources que lui pour m’en sortir. »
Les équipes s’attendaient à une usure significative des pneumatiques après les observations du samedi, mais l’évolution de la piste en a décidé autrement. Le dimanche, avec une température plus élevée (18°C contre 7°C la veille), l’usure a été quasi inexistante, neutralisant les stratégies pneumatiques et limitant les opportunités en course.
« Une vraie énigme », résume Hamlin au sujet des pneus. « Mais c’est sûrement lié à la température. Le résultat, c’est une course avec peu de changements de leader et moins d’action stratégique. »
La course a compté seulement quatre leaders différents et quatre changements de leader sur l’ensemble de l’épreuve. Une domination que Hamlin ne conteste pas.
« Il faut savoir reconnaître la performance d’un pilote et d’une équipe quand ils dominent », a-t-il admis. « Ce n’est pas la peine de critiquer la course ou de parler de manque de spectacle. Je l’ai challengé un moment, mais ils étaient déjà au-dessus du lot à l’automne… et ça n’a pas changé. »
« Parfois, c’est comme ça : quand vous tombez sur un grand pilote dans une grande équipe, il n’y a pas grand-chose à faire. »
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