Andretti, Armstrong, Abel, VeeKay : mission survie au Last Row Shootout

Veekay Indy 500

Ni Jacob Abel, ni Marco Andretti, ni Marcus Armstrong, ni Rinus VeeKay ne sont pour l’instant qualifiés pour le 109ème Indianapolis 500. Tous les quatre devront passer par le Last Chance Qualifying ce dimanche pour tenter de décrocher l’une des trois dernières places sur la grille.

Engagés par Andretti Global, Dale Coyne Racing et Meyer Shank Racing, ces pilotes Honda sont condamnés à l’exploit : au terme de cette ultime séance, le plus lent d’entre eux verra son mois de mai se terminer brutalement, sans prendre part au plus grand spectacle de la course automobile.

La tension montera dès 14h (ET) avec une heure d’essais cruciale, avant la redoutée séance de qualifications décisive, prévue de 17h15 à 18h15. Il faudra sortir quatre tours parfaits, sans marge d’erreur.

« Je pense qu’on aurait pu passer, mais notre préparation dans les derniers instants est franchement démoralisante au vu de la vitesse », a déclaré un Marco Andretti visiblement abattu après avoir multiplié les tentatives pour se maintenir dans le top 30. « Franchement, je ne sais plus quoi faire. Demain, ce sera à nous de ne pas tout gâcher. Il va falloir jouer intelligemment. Faire quatre bons tours, et ça devrait suffire. Mais rien que le fait d’avoir à disputer cette séance demain est une déception en soi. »

Le samedi matin de Marcus Armstrong a été encore plus mouvementé. Un violent accident dans le virage 2 l’a contraint à utiliser sa voiture de secours, pas assez rapide ensuite pour échapper à la séance de repêchage.

« Le choc était assez brutal, mais physiquement, je vais bien », a confié le Néo-Zélandais. « Une de mes premières pensées à l’infirmerie a été : ‘OK, je suis prêt à reprendre le virage 1 à fond.’ Les voitures sont bonnes, et j’ai vraiment envie de rouler. Un immense merci à toute l’équipe MSR pour avoir tout remonté si vite. On a fait deux tentatives : la première sans télémétrie, la seconde avec exactement les mêmes réglages. Mon état d’esprit était clair : si la voiture est assez bonne, je ne veux pas être celui qui la prive de l’Indy 500. »

Chez Dale Coyne Racing, VeeKay et Abel ont également souffert, mais affichent une forme de résilience, presque fataliste.

« Aujourd’hui n’était pas bon. Demain, ce sera bon. »

Simple. Sec. Et surtout sans appel.