Un an après avoir quitté le Phoenix Raceway le cœur lourd, Chase Briscoe revient sur l’ovale d’un mile avec une toute autre perspective. L’an dernier, il bouclait son aventure avec la Stewart-Haas Racing, au volant de la Ford n°14, sans savoir de quoi son avenir serait fait. L’équipe fermait ses portes, et Briscoe quittait la piste en sachant qu’il s’agissait de la fin d’une ère. Cette fois, il revient en prétendant au titre.
« C’est fou la différence qu’une année peut faire », a confié Briscoe lors de la journée médiatique du Championship 4 à Phoenix. « On passe de la tristesse à l’excitation. L’an dernier, nous étions les derniers à partir. On ne voulait pas que ça se termine. Cette année, j’espère que ce sera moi qui resterai le plus longtemps. »
La trajectoire de Briscoe en 2024 a été marquée par des moments décisifs. Sa victoire à Darlington, lors des Southern 500, l’a propulsé dans les séries éliminatoires alors qu’il n’était pas attendu à ce niveau. Éliminé en huitièmes de finale, il a tout de même prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs. Mais c’est son arrivée chez la Joe Gibbs Racing qui a tout changé. Trois victoires cette saison, dont une à Talladega, ont fait de lui un sérieux prétendant à la couronne de la NASCAR Cup Series.
Et même si la Stewart-Haas Racing appartient désormais au passé, les liens humains demeurent forts. « Les gars de la 14 m’ont tous envoyé des vidéos de motivation cette semaine », raconte Briscoe. « Boswell m’a même envoyé une vidéo de ses enfants me souhaitant bonne chance. Ça représente beaucoup. »
Le pilote originaire de l’Indiana est le seul des quatre finalistes à ne jamais avoir disputé le Championship 4 auparavant. Cela ne l’effraie pas. Il connaît le niveau d’exigence de sa nouvelle équipe et sait que la Joe Gibbs Racing ne joue que pour la victoire.
« Courir pour Joe Gibbs, c’est savoir que chaque détail compte », explique Briscoe. « Je savais que si tout se passait bien, on serait dans la course au titre. Remporter le championnat dès la première année serait incroyable. Ce serait une belle récompense pour la confiance que le coach Gibbs m’a accordée. »
À Phoenix, Briscoe ne veut plus regarder la piste en regrettant que tout se termine. Cette fois, il veut que la fête soit pour lui.
