Après plus d’un an de batailles judiciaires, et une semaine et demi après le lancement officiel du procès, la NASCAR et les 23XI Racing et Front Row Motorsports annonçaient avoir trouver un accord commun qui mettait fin aux procédures en cours. Mais alors, que contient cet accord ?
Pour commencer, les deux équipes se voient restituer leurs trois charters respectifs, auxquels elles avaient dû renoncer pour mener cette action en justice.
De plus, les charters sont désormais permanents : originellement prévus pour fonctionner sur la période 2025–2031, avec sept ans supplémentaires en option avant de revoir complètement la copie comme ce fut le cas cette année, ils n’ont plus de date d’expiration et sont valables à vie, ou presque. Des renégociations seront toujours prévues en 2031, mais les équipes n’auront plus le couteau sous la gorge : pour renouveler l’accord, deux tiers d’entres elles devront le souhaiter. Si une équipe ne signe pas malgré tout, elle gardera son charter et disposera d’au moins une année pour le revendre. Idem si elle n’atteint pas un certain plancher de performance (inconnu). Quant à la NASCAR, elle touchera 10% du montant de chaque vente, contre 2% auparavant.
La règle des « trois strikes », qui était en place lors du premier accord charter (2016–2024) est ressuscitée et transformée en règle des « cinq strikes » : chaque changement de règle qui coûtera plus de 500 000 $ par voiture aux équipes sera soumis à un vote : si les équipes votent contre et que la NASCAR décide de l’appliquer malgré tout, cela compte comme un strike : au bout de cinq strikes, les équipes peuvent aller courir dans d’autres championnats de stock-car sans enfreindre l’accord charter.
Enfin, les équipes toucheront désormais une partie des revenus TV internationaux pour la première fois, mais le montant est inconnu. Elles recevront également un tiers du montant de tout nouvel accord de la NASCAR impliquant l’utilisation de leur propriété intellectuelle.
23XI Racing et la Front Row Motorsports toucheront également une somme d’argent conséquente en vertu de l’accord amiable, mais son montant est inconnu. Il est probable qu’il contienne au moins de quoi compenser l’argent perdu en tant qu’équipes open (sans charter), statut sous lequel elles roulaient depuis la course de Dover en juillet, ainsi que le remboursement des frais judiciaires.
