Une stratégie risquée mais payante pour Blaney à Bristol

Ryan Blaney Bristol

Ryan Blaney et son chef d’équipe Jonathan Hassler ont tenté un coup stratégique audacieux lors de la Food City 500 disputée ce dimanche sur le Bristol Motor Speedway version béton.

Alors que la course s’est déroulée sans incident majeur dans sa deuxième moitié, l’écurie Team Penske a tenté de forcer le destin en allongeant au maximum son dernier relais sous drapeau vert. Blaney a pris les commandes au 392ème tour et a prolongé son relais pendant 48 tours avant de finalement passer par la voie des stands.

À l’entame du cycle d’arrêts, il pointait cinquième — une position qu’il retrouvera une fois la stratégie jouée jusqu’au bout.

« Tenter un long run, c’était probablement notre seule vraie option pour espérer décrocher la victoire, » a expliqué Blaney. « On était cinquièmes avant le cycle, donc autant tenter quelque chose. J’ai essayé de gérer au mieux les pneus pour éviter toute dégradation excessive. On est restés en piste vraiment longtemps. À un moment, j’ai été très ralenti par les retardataires, mais on s’est accrochés. On a finalement rentré la voiture et réussi à revenir en cinquième position. »

« J’avais la P3 et la P4 juste devant moi, donc ça aurait presque pu payer encore plus. On a eu un bon week-end dans l’ensemble, et c’était une bonne initiative de Jonathan. Ça n’a pas fonctionné jusqu’au bout, mais ça valait le coup d’essayer. »

Blaney a été l’un des quatre pilotes à mener au moins un tour lors de cette course, et même l’unique autre concurrent dans le tour du leader au 427ème passage.

Mais la domination de Kyle Larson a été écrasante : le pilote de la Chevrolet n°5 de la Hendrick Motorsports a repris la tête après l’arrêt de Blaney et n’a plus jamais été inquiété, menant 411 des 500 tours.

Les équipes disposaient d’un train de pneus supplémentaire pour cette épreuve, mais l’usure s’est révélée bien moindre que prévu, à l’inverse de ce qu’on avait observé samedi ou lors de l’édition printanière. Les pilotes ont rapidement compris que, passé le cap des 50 tours, ils pouvaient hausser le rythme sans risquer de dégradation excessive.

« On a appris au fil de la journée, » a détaillé Blaney. « Lors du premier relais, personne ne savait vraiment à quoi s’attendre avec les pneus, donc tout le monde a roulé prudemment. Puis on a commencé à hausser le ton. La piste s’est élargie, ce qui a ouvert plusieurs lignes, et les pneus ont tenu bien mieux que prévu. Honnêtement, je ne pensais pas que ça évoluerait comme ça, mais je suis content que ce soit allé dans ce sens. »

« Je pense que la course était correcte. Il y a eu pas mal de changements de position — sauf pour le leader, évidemment. C’était une bonne journée, et on a tenté quelque chose en restant très longtemps en piste, dans l’espoir d’un drapeau jaune. Finalement, il n’est jamais venu, donc il a fallu cravacher pour revenir au classement. On repart avec une cinquième place solide, et dans l’ensemble, c’est un week-end positif. »

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