
Quatorze courses sans la moindre victoire et le risque de terminer sans le moindre succès pour la première fois depuis 1999, tel était le risque auquel faisait face à la Team Penske, mais au final, c’est le soldat Will Power qui sauve la Penske à l’occasion de l’épreuve de Portland, antépénultième épreuve de la saison. Álex Palou est sacré champion pour la quatrième fois de sa carrière.
Alors que le crépuscule de sa carrière pourrait être à la fin du mois au terme de la saison 2025, à moins qu’il ne rempile en 2026, Will Power a trouvé le chemin de la victoire pour la quarante-cinquième fois de sa carrière. Lors de son dernier relai en pneumatiques tendres rodés, il a résisté à Christian Lundgaard, qui enchaîne une seconde deuxième place de rang, bien que les écarts se soient resserrés, notamment avec l’aide d’un trafic difficile à doubler.
« La stratégie a fonctionné. C’était difficile sur la fin. Je suis très heureux de gagner pour les gars d’autant que cela faisait longtemps. »
Will Power
Álex Palou n’a pas gagné, mais Álex Palou est champion. Troisième sous le drapeau à damier, il profite des déboires de son dernier rival, Pato O’Ward pour décrocher son troisième titre de rang, le quatrième de sa carrière.
« C’est incroyable. Je ne pourrais pas être plus heureux. Cela a été une saison fantastique. Mon équipe est incroyable, ma monoplace a encore une fois été incroyable. J’ai tout tenté pour décrocher une nouvelle victoire, mais ce n’est pas passé face à Christian Lundgaard. »
Álex Palou
Álex Palou a bien essayé face à Christian Lundgaard, mais l’ultime tentative s’est soldée par un passage hors piste à quatre tours de l’arrivée, le signal qu’il ne fallait pas tout gâcher pour l’Espagnol de la Chip Ganassi Racing, qui est resté calme sur les trois derniers tours afin d’assurer un nouveau sacre. Avec cette troisième place, Álex Palou ne peut désormais plus être le détenteur du record de victoires en une saison. S’il parvient à s’imposer sur le Milwaukee Mile dans deux semaines et sur le Nashville Superspeedway dans trois semaines, il égalera le record de dix victoires établi par A.J. Foyt.
Graham Rahal prend la quatrième place de la course avec une stratégie à quatre arrêts, le seul dans le top 10 avec Callum Ilott à passer à quatre reprises par les stands, les autres s’étant arrêtés une fois de moins. Alexander Rossi termine cinquième devant Callum Ilott, Scott McLauglin, Marcus Armstrong, Felix Rosenqvist et Colton Herta pour le top 10.
Si le départ de la course est propre, Santino Ferrucci est le premier pilote à abandonner après trois tours. Le pilote de l’écurie AJ Foyt Racing perd le contrôle de sa monoplace lors de l’accélération à la sortie du dernier virage et va écraser sa monoplace dans le mur intérieur. Au quinzième tour, après une lutte avec Christian Rasmussen, Conor Daly va écraser sa monoplace dans le mur de pneumatiques à l’extérieur du virage n°11. Bien que le choc soit violent, Conor Daly sort par ses propres moyens.
Au vingt-troisième tour, Pato O’Ward au ralenti, parvient à rejoindre son emplacement dans les stands. Un problème de l’unité de contrôle électronique le retient aux stands pendant neuf tours, un contretemps synonyme de titre pour son rival Álex Palou, le quatrième dans la discipline, le troisième de rang.
Dans deux semaines l’avant-dernière épreuve de la saison se tiendra sur le Milwaukee Mile.