Le triple champion de Supercars Shane van Gisbergen retrouve un terrain plus familier ce week-end, alors que la NASCAR Cup Series s’apprête à disputer le Bank of America ROVAL 400 sur le Charlotte Motor Speedway Road Course (dimanche, 15h00 ET – USA Network, PRN, SiriusXM NASCAR Radio).
Le Néo-Zélandais abordera cette épreuve avec un défi de taille : enchaîner une cinquième victoire consécutive sur circuit routier, un exploit qui le rapprocherait un peu plus du record de Jeff Gordon, auteur de six succès consécutifs sur ce type de tracé entre 1997 et 2000.
Mais avant même de reprendre le volant de la Chevrolet n°97 Trackhouse Racing, van Gisbergen n’a pas caché son enthousiasme en repensant à sa performance du week-end dernier au Kansas Speedway : une 10e place, son tout premier top 10 sur un ovale depuis son arrivée en NASCAR.
Une course loin d’être simple
Loin d’un scénario linéaire, la journée du Kiwi avait pourtant débuté de manière compliquée. Une pénalité pré-course due à une infraction lors de l’inspection technique l’avait relégué à un tour de retard dès le départ. Pire encore, un contact dès le premier tour semblait compromettre toute chance de bon résultat.
Mais van Gisbergen a fait preuve de la même patience et précision qui ont forgé sa réputation dans le championnat australien. Grâce à une stratégie solide et un rythme impressionnant, il a réalisé 111 dépassements sous drapeau vert, le 11e total le plus élevé du peloton, avant de retrouver le tour de tête lors de la troisième neutralisation, au 90e tour.
« On a eu une pénalité stupide, et on s’est retrouvé à un tour très tôt », a expliqué SVG.
« Revenir dans le tour de tête et finir dans le top 10, c’était incroyable. C’était une course authentique, dans le sens où il fallait vraiment se battre. L’équipe a fait un super boulot, on a évité les accidents et gardé un bon rythme toute la journée. »
Un pas de plus dans l’apprentissage de la NASCAR
Ce top 10 a une saveur particulière pour van Gisbergen, encore en phase d’adaptation à la NASCAR.
« Honnêtement, je n’ai jamais été aussi heureux de finir 10e ! Les ovales sont impitoyables. Le niveau est tellement élevé… On a mis du temps à comprendre tous les détails, mais c’est une vraie récompense pour l’équipe, les spotters, et mon chef d’équipe. Tout le monde était ravi après la course. L’ambiance était géniale. »
Alors que le ROVAL se profile, van Gisbergen aborde l’épreuve avec confiance. S’il parvient à s’imposer dimanche, il pourrait non seulement prolonger sa série de victoires sur circuit routier, mais aussi envoyer un message clair : le Kiwi est désormais une menace, quel que soit le type d’ovale ou de tracé.
