Selon plusieurs sources, la NASCAR va rencontrer à Daytona un certain nombre de promoteurs intéressés pour accueillir une épreuve de NASCAR Cup Series dans leur pays.
La NASCAR a toujours été un sport automobile très américain, même si quelques tentatives en dehors de ses frontières ont été faites par le passé. Après le nouveau contrat des droits de divisions signé l’année dernière et celui concernant les Charters qui devraient arriver sous peu, la NASCAR a maintenant un autre gros dossier sur son bureau.
Cela fait plusieurs saisons que la NASCAR et en particulier son président Steve Phelps n’ont pas caché un intérêt croissant pour étendre son influence au-delà des frontières américaines avec une épreuve de la série phare. En particulier, le Mexique et le Canada ont été identifiés comme des marchés clés pour l’expansion internationale de la NASCAR. Ces deux pays ayant déjà des championnats locaux affiliés à la NASCAR tout comme le Brésil.
Recherche de nouveaux marchés
La NASCAR a connu un succès considérable aux États-Unis, attirant des millions de fans locaux et établissant des partenariats avec de grandes entreprises américaines. Cependant, pour maintenir une croissance soutenue, l’expansion à l’international devient une étape stratégique incontournable. Le Mexique et le Canada offrent des marchés dynamiques et passionnés qui pourraient propulser la NASCAR vers de nouveaux sommets.
Potentiel de croissance au Mexique
Le Mexique, avec sa riche culture automobile et son engouement pour les sports mécaniques, représente une opportunité en or pour la NASCAR. Envisager des courses au Mexique élargirait la portée de la série, attirant un public fervent et explorant des partenariats avec des entreprises mexicaines. Cela créerait également une compétition internationale de haut niveau, renforçant la crédibilité et l’attrait mondial de la NASCAR. La populaire de Daniel Suarez est un vecteur fort de diversité pour la NASCAR et il est certain que les fans seraient au rendez-vous.
Le Canada, un marché prometteur
Le Canada, déjà passionné par le sport automobile, offre un terrain propice à l’expansion de la NASCAR. Les courses dans des villes comme Toronto et Montréal pourraient non seulement attirer les fans locaux mais également une audience internationale, renforçant ainsi la présence globale de la série. De plus, cela ouvrirait la porte à des partenariats avec des sponsors et des entreprises canadiennes, contribuant à la croissance économique de la NASCAR.
L’Europe un fort potentiel ?
Depuis plusieurs années maintenant une version Europe de la NASCAR s’est installée dans le paysage avec un certain succès.
En créant des véritables rendez-vous pour les fans de sport américain, la NASCAR Whelen Euro Series a su se faire une place dans le paysage du sport automobile très concurrentiel en Europe. Totalement intégrée à l’entité NASCAR International, cette série permet de regrouper une très large audience en raison de son rayonnement Européen avec des pilotes venant de nombreux pays. Véritable mise à l’étrier pour certain pilotes visant une carrière aux Etats-Unis, la NASCAR Whelen Euro Series s’inscrirait donc parfaitement dans la stratégie de la NASCAR pour accueillir une manche à l’international.
Globalisation de la marque
En s’implantant au Mexique et au Canada, la NASCAR cherche à renforcer sa position en tant que série automobile mondiale. Cette globalisation de la marque permettrait d’attirer de nouveaux partenaires commerciaux, des médias internationaux et d’offrir une expérience enrichissante aux fans de partout dans le monde. La NASCAR deviendrait ainsi un acteur incontournable sur la scène mondiale du sport automobile.
L’expansion de la NASCAR à l’international représente une stratégie audacieuse visant à capturer de nouveaux marchés et à consolider la position de la série leader. En s’ouvrant à des territoires passionnés par les sports mécaniques, la NASCAR espère élargir son impact, attirer de nouveaux partenaires et offrir des expériences aux fans internationaux. À mesure que la série poursuit son expansion, le monde entier attend avec impatience la sortie des frontières…et pourquoi pas en Europe ?
