Week-end mouvementé pour Kyle Busch

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Kyle Busch est un pilote qui fonctionne au moral. Pour lui, tout va bien ou tout va mal. En 2008, le nouveau pilote de la Gibbs Racing enchaînait huit victoires pendant la saison régulière dont la dernière à Watkins Glen. Une semaine plus tard, il se faisait battre à la régulière par Carl Edwards au Michigan puis avait cédé de nouveau à Bristol avant de manifester son mécontentement après l’arrivée face à ce qui semblait son plus sérieux rival pour le titre. Le début de la fin pour lui.

Après les Sharpie 500 2008, Kyle Busch n’a plus jamais été le même, n’étant que l’ombre du pilote qu’il avait été pendant la saison régulière. Complètement largué pendant les playoffs, il était également malchanceux et n’a jamais été capable de redevenir le Kyle Busch du début de saison.

Après un début de saison en fanfare, ponctué de trois top-5 lors des cinq premiers rendez-vous, dont deux victoires à Las Vegas et à Bristol, Kyle Busch rentrait dans le rang. Malgré une victoire à Richmond, le pilote Toyota n’est jamais vraiment revenu à son meilleur niveau puisqu’il n’a aligné que trois top-10 depuis cette course.

Aujourd’hui quinzième du classement général avec 70 points de retard sur Mark Martin, dernier qualifié, le plus jeune des frères Busch sait qu’il n’a plus le choix : il doit gagner pour rester dans la course aux playoffs.

Seulement voilà, son moral semble encore entamé comme en témoigne son acharnement face à tous ses concurrents après la course du Michigan en Nationwide, notamment face à Brian Vickers à qui l’on pouvait effectivement reprocher la manœuvre de fin de course, mais également contre Brad Keselowski, vainqueur ‘chanceux’ mais qui n’avait surtout rien demandé à personne.

Le voilà maintenant à Bristol, ovale sur lequel il domine depuis 2008. Sa victoire en Truck Series semble l’avoir reboosté. Pour preuve, son crash en Nationwide ne l’a absolument pas dérangé. Son moral n’est peut-être pas encore au beau fixe, mais il est déjà beaucoup moins grognon.

Maintenant se profilent les Sharpie 500. Si Kyle Busch entame cette course avec le même moral qu’en Nationwide, il y a fort à parier qu’il jouera les premiers rôles, pour le meilleur. Dans le cas contraire, s’il réfléchit comme à l’arrivée du Michigan, ça serait plutôt pour le pire. Lui seul décidera de ce qu’il se passera cette nuit.