L’équipe française fondée par Richard Arnaud il y a sept ans maintenant s’est fait une place dans le monde des courses virtuelles. Le Français Simon Pagenaud l’a contacté afin de progresser sur iRacing dans le cadre de l’INDYCAR iRacing Challenge.
Sixième à Watkins Glen sur une piste qu’il n’aime pas. Cinquième à Barber à une seconde seulement du podium. Simon Pagenaud a parfaitement lancé sa saison iRacing 2020. Pourtant, le Français a reçu son simulateur et réactivé son compte iRacing 48 heures seulement avant l’ouverture de la saison.
Cependant, depuis deux semaines le Français travaille quasiment quotidiennement avec la Race Clutch. Ainsi, il progresse et commence à comprendre les rouages de la simulation. Les séances durent deux heures et se décomposent en plusieurs phases. En outre, le pilote de la Team Penske participe également aux entraînements proposés par l’IndyCar. Il continue son travail physique en vue de la saison 2020 d’IndyCar. Saison dont les débuts sont maintenant prévus au Texas au début du mois de juin.
Aujourd’hui l’équipe Race Clutch se compose d’une vingtaine de pilotes répartis sur quatre grands pôles de la compétition eSport que sont l’esports WRC, Gran Turismo, les F1 Esports et iRacing.
Si des pilotes tels que Sage Karam, Felix Rosenqvist, Will Power ou encore Scott McLaughlin sont des habitués d’iRacing depuis de nombreuses années, ce n’est pas le cas de Simon Pagenaud, mais le Français, comme l’ensemble de ses coéquipiers de la Team Penske, a tenu à jouer le jeu lors de cet INDYCAR iRacing Challenge disputé sur six semaines, à raison d’une course par semaine.
Afin d’être performant, Simon Pagenaud a choisi la Race Clutch pour l’entraîner. La Team Penske se donne les moyens de réussir. En effet, chaque pilote est accompagné de son stratégiste et ce afin de donner un côté encore plus réel aux courses virtuelles. Ainsi, Ben Bretzman est de toutes les séances d’entraînement avec Simon Pagenaud et la Race Clutch.
Richard Arnaud, le propriétaire de la Race Clutch, nous explique les trois phases qui composent une séance d’entraînement.
« Nous axons la première phase sur un travail visuel et de « sensations » dans la simu. Cela permet à Simon de trouver ses points de repère pour le freinage, le braquage, mais également de jauger l’usure des pneumatiques, en bref créer les premiers automatismes. Lors de la deuxième phase, nous allons plutôt chercher le chrono et la vitesse pure. Il y a une analyse télémétrique avec Ben sur cette phase. Enfin la troisième phase doit permettre de chercher les derniers millièmes. Puis il y a un travail dans le dirty air et des simulations complètes de stints, en fonction des derniers ajustements de l’organisation.
Richard Arnaud
Ce travail de Simon Pagenaud avec la Race Clutch lui est également bénéfique tant dans l’exploitation du simulateur de la Team Penske que sur son pilotage.
Après Watkins Glen et Barber, place au Michigan International Speedway ce samedi pour une course de 85 tours. Comme toujours, le setup est le même pour tous les pilotes inscrits. Ils seront 31 au départ. Ce setup est communiqué aux pilotes en début de semaine afin qu’ils puissent s’entraîner. Cependant, en fonction des retours des uns et des autres, il peut évoluer.
Samedi sur le Michigan International Speedway Richard Arnaud sera une fois encore le spotter de Simon Pagenaud, alors que Ben Bretzman se concentrera sur la stratégie de course à adopter en fonction des différents évènements. Ce sera également la première de l’INDYCAR iRacing Challenge qui se disputera avec le nouveau modèle d’aspiration. En effet, en IndyCar l’aspiration se fait maintenant ressentir à 2,2 secondes du concurrent qui vous précède, contre 1,2 seconde précédemment. De plus, le phénomène d’aspiration est plus graduel qu’avant.
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