Revivez la course estivale de Bristol 2004 en NASCAR Cup Series. Cette édition des Sharpie 500 se tient bien évidemment en nocturne sur le short track du Tennessee.
Bristol est l’un des lieux incontournable de la NASCAR. Construit en 1960, le short track du Tennessee ouvre l’année suivante. Depuis 1961, la première division de la NASCAR s’y rend deux fois l’an. Il faudra attendre 1992 pour que l’asphalte laisse place au béton.En 1996, le tracé devient l’une des pistes de Speedway Motorsports Incorporated, l’un des promoteurs les plus puissants. Dès lors place à l’amélioration continue en vue du gigantisme. De 71 000 places en 1991, le circuit passe à 86 000 la saison suivante, puis 118 000 en 1997. En 2000 le Bristol Motor Speedway atteint les 147 000 places. Il faudra attendre de nouveaux travaux fin 2002 pour que la capacité soit portée à plus de 160 000 places.
Dernière ligne droite avant les playoffs
En 2004 cette course est la vingt-quatrième de la saison. L’avant-dernière de la saison régulière, qui verra les dix premiers pilotes se qualifier pour la première édition des playoffs. Après la seconde course du championnat au Michigan Jeff Gordon arrive en tant que leader du championnat. Le quadruple champion compte 68 points d’avance sur son coéquipier de la Hendrick Motorsports Jimmie Johnson. Dale Earnhardt Jr. est troisième à 139 points. Quatrième, Tony Stewart est le dernier à être à moins d’une course de retard, puisqu’il compte 165 points de débours.
Pas moins de 49 pilotes sont inscrits pour 43 places sur la grille. Le leader du championnat signe la pole position à 128,520 mph de moyenne. si Bob Jenkins retire la Ford n°92 pilotée par Brad Deague, ce dernier ne parvient pas plus à se qualifier au volant de la Ford n°72 de Kirk Shelmerdine. Hermie Sadler, Stanton Barrett, Tony Ave et Ryan McGlynn ne passent pas les qualifications.
Michael Waltrip et Jimmie Johnson partent de l’arrière du peloton suite à l’utilisation de leur voiture de réserve du fait d’un accident lors des essais. Quant à Kevin Lepage, c’est de sa propre initiative qu’il choisit de s’élancer de l’arrière.
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