Et son fils Dale Jr.

Et son fils Dale Jr.

Comment ne pas évoquer son fils Dale Earnhardt Jr. dans la dernière partie de série d’articles. Pilote le plus populaire en NASCAR Cup Series des années durant, Dale Earnhardt Jr. n’a jamais remporté le titre de champion pilote dans la division reine. Cependant, il accroche par deux fois les DAYTONA 500 à son palmarès.

S’il n’a pas atteint le palmarès de son père sur les ovales de Daytona et Talladega, Dale Earnhardt Jr. est devenu l’un des pilotes les plus forts sur ces pistes. Quatre victoires à Daytona dont deux aux DAYTONA 500, six succès à Talladega. Ajouter à cela deux Busch Clash, cinq Duels, six victoires en XFINITY à Daytona et une à Talladega et vous obtenez un palmarès des plus respectables.

C’est en 2004 qu’il signe la plus grande victoire de sa carrière en remportant les DAYTONA 500, trois ans après la mort de son père. Sous le drapeau à damier il devance Tony Stewart avec qui il formait parfois un duo sur ces courses. À l’instar de Dale Earnhardt Sr, Tony Stewart courra longtemps après une victoire dans The Great American Race. Cependant, il tira sa révérence en 2016 sans jamais avoir soulevé le Harley J. Earl Trophy.

Il ne renoue pas avec ses stats à la Hendrick

Sans jamais avoir l’aura de son père, il a toujours été considéré comme un favori lorsque la NASCAR se rendait à Daytona et Talladega et ce quelle que soit sa situation. Incapable de gagner la moindre course en NASCAR Cup Series entre 2008 et 2012, il alterne entre le très bon et le très mauvais à Daytona et Talladega. Trois fois deuxième, mais également deux abandons et des implications dans des accidents.

Il n’en reste pas moins dangereux sur les ovales à plaque. Après dix ans d’attente, il remporte The Great American Race en 2014 une seconde fois. Il ajoutera deux nouvelles victoires en 2015, une à Daytona et une à Talladega avant de prendre sa retraite en 2017. Sa saison d’adieux est vierge de tout résultat probant.

Lorsqu’il pilotait au sein de la Hendrick Motorsports, il n’a été que trop rarement gagnant. Il travaillait tantôt seul, tantôt avec ses coéquipiers au gré des stratégies de l’écurie. S’il est resté un facteur X, il n’a jamais vraiment concrétisé au volant de la Chevrolet n°88.

Les DAYTONA 500 2004

Daytona et Earnhardt des noms indissociables

Introduction
Première partie : Mister Restrictor Plate
Deuxième partie : The Great American Race lui résiste
Troisième partie : 1998, la délivrance
Quatrième partie : 2001, une fin tragique sur le lieu des exploits
Cinquième partie : Un héritage qui se poursuit avec la DEI