Le deuxième tome est centré sur les échecs du septuple champion NASCAR Cup Series dans The Great American Race.
Qui dit Earnhardt dit aussi DAYTONA 500. La course la plus emblématique, celle qu’il faut gagner plus que n’importe quelle autre. Cette course n’a pas d’égal, ni les Southern 500, ni les Coca-Cola 600 n’ont la même saveur. Seul remporter le titre de champion peut surpasser une victoire dans The Great American Race. Cependant, remporter le titre et être à la recherche d’une victoire aux DAYTONA 500 laisse un goût d’inachevé.
Dominateur ou non, il parvient toujours à ses faims, que ce soit à Daytona ou Talladega. Toujours, sauf aux DAYTONA 500. La course la plus mythique de la saison lui résiste. Pire encore, les éléments semblent se jouer de lui. En 1990 il mène la course dans la ligne droite arrière du dernier tour devant Derrike Cope. La course ne peut pas lui échapper. Et pourtant le natif de Spanaway dans l’état de Washington va créer la plus grosse surprise de l’histoire en s’imposant. En effet, dans le dernier tour, alors qu’il a mené 155 des 199 tours parcourus, il roule sur le carter de Rick Wilson et crève au pire moment, offrant sur un plateau le succès à Derrike Cope.
Un an plus tard c’est une mouette qui vient se loger dans la calandre de la Chevrolet Lumina n°3 dès le premier tour. Résultat, des problèmes de surchauffe surviennent. Les mécaniciens de la Richard Childress Racing parviennent à réparer. Dale Earnhardt termine finalement cinquième et dernière dans le tour en menant 46 des 200 tours.
En 1993 rebelote. Il mène 107 tours, mais ne parvient pas à concrétiser. Cette fois-ci point de carter sur la piste ou de mouette. Il s’avoue vaincu face à Dale Jarrett dans une bataille mémorable qui se conclut par la première des trois victoires de Dale Jarrett dans The Great American Race.
En 1997, il mène 48 tours, mais se retrouve dans un accident à douze tours de la fin, ce qui l’élimine de la course à la victoire.
Autant d’exemples qui portent à croire que Dale Earnhardt ne remportera jamais les DAYTONA 500 et ce alors qu’il a gagné toutes les autres courses possibles au volant d’une voiture de Cup sur le Daytona International Speedway.