Difficile d'être pilote en IndyCar ?

Faut-il avoir un physique d’athlète pour piloter une voiture d’IndyCar ? Doivent-ils faire des efforts que le commun des mortels ne pourrait imaginer faire ? Nous allons essayer en quelques lignes de voir ce que les corps des pilotes d’IndyCar encaissent.

La température du corps : Durant une course, avec l’équipement habillant son corps, les G encaissés, les vibrations et d’autres facteurs, la température corporelle du pilote peut monter au dela de 37.7° avec même parfois des pointes dépassant les 39°.

Déshydratation : Boire est essentiel pour le bon fonctionnement de l’organisme, et encore plus spécialement lors des efforts physiques : l’eau compose 60 à 65% du poids d’un athlète. Pendant une course, les pilotes peuvent perdre plusieurs litres, ce qui les amènerait directement au stade de la déshydratation. C’est pourquoi les pilotes embarquent un bidon rempli de liquide avec lequel ils peuvent s’abreuver tout en roulant. En poussant sur un des boutons du volant, ils activent une pompe qui amène ce liquide à leur bouche grâce à un tuyau en plastique. De plus les pilotes commencent déjà un programme d’hydratation plusieurs jours avant la course.

Rhytme cardiaque : Ce rhytme est au sommet durant 85 à 95% de la durée d’une course. Cela signifie que le coeur bat entre 150 et 200 pulsations à la minute. Nous pouvons comparer les pilotes d’IndyCar à des marathoniens ou à des coureurs cyclistes lors d’une epreuve longue distance.

Vision : Les vibrations encaissées durant une course peuvent causer un troublement de la vision ainsi que une fatigue des yeux. Les yeux des pilotes sont à rude épreuve car ils doivent voir un nombre incalculable de chose en un minimum de temps comme les voitures qui se rapprochent, la distance avec les autres concurrents mais aussi qui conduit chaque voiture.

Le cou : Les forces latérales peuvent atteindre plus de 5 G en virages alors que les accélération procurent entre 0.7 et 1.5 G en fonction des circuits. Les contraintes qui sont appliquées sur le cou des pilotes pourrait être comparé à une masse de 20 à 25 kilos accrochée à leur casque.