Meijer Indy 300 : faits et déclarations d’après course

Faits d’après course :
Avec une seule victoire cette saison, obtenue lors de l’ouverture de la saison à St. Petersburg, Ryan Briscoe se demandait quand la chance tournerait en sa faveur. C’est désormais chose faite (non sans avoir manqué de brosser le muret en fin d’épreuve) avec sa première victoire sur ovale de la saison. Ce succès est le quatrième de sa carrière en IndyCar.

Grâce à ce deuxième succès il déloge les pilotes Chip Ganassi de la tête du championnat et les devance de huit et onze points. Il est important de souligner que sa position de leader est aussi le fruit de ses six deuxièmes places, prouvant ainsi le nécessité d’être régulier.

Cela faisait quatre courses que Dario Franchitti et Scott Dixon occupaient à tour de rôle la première place du championnat.

Deuxième de l’épreuve, Ed Carpenter a obtenu son meilleur résultat en carrière. Il égale aussi la performance réalisée par son ex-coéquipier Ryan Hunter-Reay pour la première course de la saison à St. Pete.

En troisième position, Tony Kanaan met fin à sa série noire qui s’était poursuivie à Edmonton par un effroyable incendie dans les stands. S’en étant tiré avec seulement des brûlures aux main, sur le menton et sur la gauche de son nez, le Brésilien du team Andretti-Green Racing a décidé d’en rire et a affiché un autocollant sur sa voiture : « La Torche ». Danica Patrick l’a même surnommé : « TK, l’Incroyable Hulk« .

A l’arrivée, la marge entre Briscoe et Carpenter est 0,0162 seconde, le 11ème plus petit à l’arrivée d’une course. C’est également l’écart le plus serré de l’histoire de l’IndyCar au Kentucky.

Si cette course est la plus serrée sur ce circuit, elle est par la même occasion la plus rapide avec une vitesse moyenne de 200,893mph. C’est la deuxième plus rapide de l’histoire de l’IndyCar Series.

Déclarations :
Ryan Briscoe : « Désormais je sais ce qu’avait l’habitude de ressentir Sam Hornish Jr. lorsqu’il gagnait toutes ses courses à l’extérieur. Je suis plutôt content d’en ramener une autre au Team Penske. Je voulais juste continuer ce que j’avais commencé à faire. Ed Carpenter était un peu devant moi au milieu des virages 3 et 4, mais avec mon élan pris sur l’extérieur, je l’ai devancé sur la ligne droite. J’avais prévu d’utiliser mon bouton « Push to Pass » entre les virages 3 et 4, mais ça devenait de plus en plus dur. A la fin je sautais dans mon cockpit (ndlr : allusion au karting où les pilotes relancent leur machines à grands coups de bassin) pour essayer de le devancer, et ça a fonctionné à merveille.« .

Ed Carpenter : « Une fois que nous avions passé ce dernier arrêt aux stands, j’étais prêt pour que la pluie vienne ou n’importe quoi. J’essayer juste de donner le maximum et conserver la tête. Je veux remercier ma maman, Tony (ndlr : Georges) et Menard’s, Johns Manville, Lilly and Cardio Check, William Rast pour m’avoir donné cette opportunité. C’est une année difficile, j’espérais que cette course marquerait un tournant dans notre saison, et c’est ce que nous avons fait.« .

Tony Kanaan : « C’était une bonne course, nan une sacré course. Ce fut une course plutôt propre, les spectateurs sont venus pour voir une arrivée à la photo finish, et nous l’avons fait. Je tiens à remercier Brian (Barnhardt) et toute l’équipe de l’IRL pour avoir apporté ces modifications sur le package. Firestone a fait un travail fantastique aussi. Je continue d’entendre les fans présents dans les tribunes et je les remercie d’être venus. La vieille IRL est de retour. On aura de nouveau des courses excitantes sur les superspeedways.« 

Sarah Fisher : « Je suis vraiment fière de mon écurie. Notre petite écurie a fait du chemin depuis sa création. Partir de la fin du peloton et faire des chronos identiques à ceux du top-10, je pense que ça montre réellement combien l’équipe est forte.«